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Ne pas pousser son ennemi au désespoir.
Publié dans AlgerieNetwork le 28 - 00 - 2019

"L'une des plus grandes sagesses de l'art militaire, c'est de ne pas pousser son ennemi au désespoir" Michel de Montaigne
Le général major est devenu l'homme le plus médiatisé depuis le 22 Février 2019 et il donne l'impression d'y prendre goût. Habitué à des militaires, qui ont la particularité d'être "muets" et de subir la hiérarchie et la discipline, le général major s'est laissé chavirer vers le politique avec une mentalité de militaire.
Alors qu'il n'est important que par la grâce de son chef, le Président de la république, chef suprême des forces armées de la république et responsable de la défense nationale (art 91) et qui nomme aux emplois civils et militaires de l'Etat (art 92), le général s'est permis le luxe de passer des "menaces" à l'attention des égarés en qualité de "défenseur de la constitution", bien que à aucun moment cette constitution ne lui donne ce droit ou cette obligation, vers une posture "De gaullienne" particulièrement inquiétante qui lui fait oublier que "l'une des plus grandes sagesses de l'art militaire, c'est de ne pas pousser son ennemi au désespoir", car en lançant un pavé dans la mare il éclabousse tout le monde y compris sa propre personne et se met dans une situation très fragile au regard des turbulences que nous vivons en ce moment provoquant ainsi des vagues qui risquent de le noyer en premier.
Dans notre pays, celui qui tire le premier est souvent celui qui quitte la scène.
Cette sortie lui fait oublier que dans son métier ce qui importe le plus c'est la hiérarchie et la hiérarchie on ne la bouscule pas facilement, car une simple signature du président "malade" peut le renvoyer vers la retraite et faire le plaisir de celui qui attend, embusqué, la chance de sa vie.
Il semble aussi qu'il n'ait pas bien lu la constitution, notamment son article 187 qui cite les autorités qui ont le privilège de saisir le conseil constitutionnel, à savoir "le Président de la République, le Président du Conseil de la Nation, le Président de l'Assemblée Populaire Nationale ou le Premier ministre". Cet article énonce également que le conseil constitutionnel peut aussi être saisi par cinquante (50) députés ou trente (30) membres du Conseil de la Nation.
Il reste encore un mois pour Bouteflika. Un mois, c'est 30 jours, c'est très peu et en même temps c'est beaucoup. Ses principaux lieutenants sont dans leur poste et ne s'expriment pas. Et les hommes qui lui ont fait allégeance sont encore nombreux à le soutenir à l'ombre des projecteurs. La télé fonctionne comme avant, les ministres également, la majorité présidentielle à l'assemblée et au conseil de la nation aussi.
En face, il y a la rue pacifique qui se manifeste un jour, le vendredi, de façon disciplinée et qui s'oublie dans la semaine à vaquer à ses occupations quotidiennes comme si rien ne se passait.
C'est vrai que sur Facebook nous n'arrivons pas à dormir mais nous sommes le plus souvent sujets à des déviations et à des informations mensongères que nous partageons sans les vérifier. C'est vrai aussi que certains s'agitent déjà pour se placer à récupérer un résultat qui n'est pas acquis encore. Des groupes se créent, des représentants se font placarder comme dans les films de Western oubliant même que c'est l'ostentation du "cadre" qui nous a fait sortir de notre sagesse et nous a entraîné vers la rue.
Pendant ce temps là l'équipe du Président ne dort pas, même si lui est fatigué et malade. Elle est dans ses bureaux, entrain de réfléchir aux scénarios éventuels, accompagnée de spécialistes des crises politiques, dont certains étrangers hautement qualifiés peut être.
Des scénarios limites c'est vrai, mais qui peuvent être mis en oeuvre par "quelqu'un qui a tout à perdre" et qui se trouve lâché par sa meute, des scénarios que la constitution autorise par son imprécision et qui peuvent changer complètement le cours des événements.
Ils peuvent débuter par la disgrâce du général et la promotion de jeunes cadres à la défense puis se poursuivre par la mise en action de l'article 105 de la constitution qui énonce qu' « En cas de nécessité impérieuse, le Haut Conseil de Sécurité réuni, le Président du Conseil de la Nation, le Président de l'Assemblée Populaire Nationale, le Premier ministre et le Président du Conseil constitutionnel consultés, le Président de la République décrète l'état d'urgence(1) ou l'état de siège(2), pour une durée déterminée et prend toutes les mesures nécessaires au rétablissement de la situation »
Est-ce possible ? Est-ce que nous sommes dans un « cas de nécessité impérieuse » et qu'est ce que cette notion ?
Cet article peut être envisagé pour la raison simple que cet article n'impose pas l'obligation du conseil des ministres. Et comme tous les intimes du président sont aux postes sensibles, conseil constitutionnel, président du conseil de la nation, haut conseil de sécurité, premier ministre » la faisabilité est fort possible.
Comme le patron du Fln semble en mouvement instable, il faut donc observer avec intérêt le statut de cette personnalité. Si cette personne est remplacée par un intime du Président ces jours-ci on pourra s'attendre à des retournements de situation graves pour le pays. Si nous voulons "protéger" notre révolution c'est le moment d'exiger que Mustapha Bouchouchi Ou Mme Assoul ou d'autres personnes soit désigné(e)s officiellement comme Président du Conseil de la Nation et que le Président du conseil constitutionnel soit remplacé par une personnalité sage. Ainsi nous pourrons accompagner la transition de façon plus sereine et apporter les modifications les plus urgentes à la constitution et à la loi électorale pour que les prochaines élections soient plus protégées contre les manipulation et les blocages de toutes sortes.
Pacifique, c'est bien et il faut persévérer dans ce sens, mais il faut surtout travailler avec intelligence au lieu d'utiliser nos sentiments ou nos émotions. La priorité c'est de faire connaitre nos exigences, d'obliger le pouvoir à nous céder les espaces d'expression médiatiques pour présenter à nos citoyens les enjeux et débattre entre nous ce qui est possible et ce qui ne peut l'être maintenant.
Enfin, n'oublions pas qu'au Chili le sinistre Pinochet a dit "que parfois la démocratie doit être baignée dans le sang". C'était en 1973, pourtant juste à côté de nous dans l'affaire des gilets jaunes 123 personnes sont mortes et 2300 personnes ont été blessées.
Notre slogan est séduisant "Gaa3", pourtant dans un pays, une république, une démocratie il n'y a pas que les Ressources humaines, il y a aussi les structures, les systèmes et les stratégies. Et dans tout ça les opportunistes ne devraient pas avoir droit de cité. Mais pour que cela puisse se faire, nous devons comme pour cette fois faire très attention lors des débats et des votes des projets de loi, à bien lire entre les lignes et n'approuver un texte que lorsque on a bien compris les impacts, car c'est dans les détails des lois que se cache le diable.
(1). L'état d'urgence permet aux autorités administratives de prendre des mesures restreignant les libertés comme l'interdiction de la circulation ou la remise des armes. Les mesures les plus sévères sont les assignations à résidences, la fermeture de certains lieux, l'interdiction de manifester et les perquisitions de jour et de nuit. Ainsi, il dessaisit la justice de certaines de ses prérogatives. Contrairement à l'état de siège, il n'implique pas les forces armées.
(2).L'état de siège est un dispositif juridique généralement mis en œuvre par le gouvernement en cas de péril imminent (insurrection armée ou invasion étrangère) pour la nation.Il comprend plusieurs dispositions :
* l'armée remplace la police pour la sécurité publique ;
* certaines libertés de l'Etat de droit (circulation, manifestation, expression) sont fortement restreintes ;
* les médias sont contrôlés ;
* un couvre-feu entre en vigueur sur le territoire concerné par l'état de siège ;
* la mobilisation nationale peut être décidée ;
* les tribunaux civils sont remplacés par des tribunaux militaires ;
* surveillance accrue de la population.


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