Le groupement GMAC qui s'occupe des travaux d'extension de la deuxième partie du métro d'Alger reliant la Grande Poste à la Place des Martyrs, a indiqué mardi dans un communiqué qu'il tentait de poursuivre le dialogue avec les travailleurs, en dépit de la décision de justice déclarant leur grève observée depuis novembre "illégale". "A l'heure actuelle, malgré une décision de justice déclarant la grève illégale, le groupement tente de poursuivre le dialogue avec les ouvriers, pour sensibiliser les employés sur l'importance du projet et la gravité de la situation, surtout les aspect liés à la sécurité des personnes et à la protection des biens aux alentours du chantier", a affirmé GMAC dans son communiqué. Ce groupement a encore indiqué que les travailleurs "bénéficient déjà des avantages et des conditions de travail plus favorables que chez d'autres entreprises". Il a affirmé, à ce propos, que les travailleurs "ont bénéficié, à partir du mois d'avril de l'année en cours, de plusieurs augmentations substantielles et d'autres avantages sociaux". GMAC regroupe l'entreprise brésilienne Andrade, les entreprises portugaises Texeira et Zagope, et l'Entreprise nationale Geni Sider. Les travailleurs de l'extension de la deuxième partie du métro d'Alger qui relie la Grande Poste à la Place des Martyrs avaient présenté une plateforme de revendications liées notamment à leur indemnisation. Le secrétaire général de la section syndicale de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), M. Jedis Mohamed Lamine, avait indiqué dans une déclaration à l'APS, que les travailleurs avaient entamé une grève depuis le 21 novembre dernier et présenté une plate-forme de revendications dont "la remise d'un document officiel pour l'indemnisation des travailleurs contractuels à la fin du contrat".