Le ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, Amara Benyounès a déploré dimanche à Alger le fait que la coordination des sections syndicales des travailleurs des communes d'Alger n'ait pas assuré le service minimum pour la collecte des déchets ménagers, un problème qui peut, selon lui, porter atteinte à la santé des citoyens. Intervenant à l'occasion d'une cérémonie en l'honneur de 45 cadres de son ministère promus à de hautes fonctions, M. Benyounès qui a reconnu le droit des agents des communes à la grève, a déploré le fait que les grèvistes des communes de la wilaya d'Alger n'aient pas prévu un service minimum en matière de collecte des déchets ménagers, "un problème qui peut porter, a-t-il dit, atteinte à la santé des Algériens". "Nous sommes en charge du problème de l'environnement en Algérie et la mission de notre ministère n'est pas de collecter les ordures de les transporter et de les traiter", a-t-il indiqué à ce propos. Il a insisté, à ce sujet, sur la "nécessité" d'impliquer les citoyens dans la protection et la préservation de l'environnement, rappelant le rôle du comité de pilotage national de la gestion des déchets ménagers mis en place en septembre 2012. "Beaucoup de travail a été fait durant ces six (06) derniers mois dans ce domaine", a souligné le ministre. La coordination des sections syndicales de la wilaya d'Alger relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), observe depuis dimanche 24 mars une grève de 8 jours. S'agissant du secteur qu'il gère, à savoir celui des villes, M. Benyounès a rappelé l'existence de beaucoup de chantiers en construction (Boughezoul, Sidi Abdellah, Bouinan et El Goléa). Il a affirmé, à cette occasion, que son secteur est en charge depuis quelques semaines des projets de construction des nouvelles villes de Draa Errich (Annaba) et Ain Nhass (Constantine), en plus de la réhabilitation de la ville d'Ali Mendjeli (Constantine).
