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La justesse de la cause sahraouie,"véritable gage" face à l'intransigeance du Maroc"
Publié dans Algérie Presse Service le 27 - 04 - 2016

Le président du Conseil national sahraoui, Khatri Addouh, a réaffirmé mardi à Alger que " la justesse" de la cause sahraouie est "un véritable gage" face à l'intransigeance du Maroc et ses tentatives visant à minimiser le combat du peuple sahraoui pour son droit légitime à l'autodétermination.
Lors d'une conférence animée au Conseil de la nation sur " la cause sahraouie et la légalité internationale" , M. Khatri a salué la position ferme de l'Algérie fondée sur le droit des peuples à la liberté et à l'indépendance conformément à la légalité internationale.
Le président du Conseil national sahraoui a souligné que " le régime marocain refuse de se conformer à la légalité internationale et tente de remettre en question la justesse de la cause sahraouie et de tromper l'opinion publique internationale".
La thèse marocaine "irréaliste", la position de l'Algérie conforme à la légalité internationale
M. Khatri a indiqué que " le régime marocain a use de tous les moyens pour tromper l'opinion publique internationale et remettre en question la justesse de la cause sahraouie. En 1975, le Maroc a essayé de présenter le conflit comme un problème marocain interne pour justifier la marche verte à l'époque, puis comme un différend avec l'Algérie. Il a également tenté de le
présenter comme une conséquence de la guerre froide, mais toutes ses tentatives ont été vaines".
"Le temps a démontré que la thèse marocaine " est erronée et irréaliste" et que la position de principe de l'Algérie " est conforme à la légalité internationale qui considère que le problème sahraoui est une question de décolonisation".
Le responsable sahraoui a par ailleurs mis en avant " l'approche et les objectifs communs de l'Algérie et la République sahraouie" soulignant " la nécessité de protéger les frontières et de rétablir la sécurité et la stabilité dans la région et de garantir la souveraineté nationale des peuples qui rejettent l'ingérence étrangère" .
"Le peuple sahraoui mène un combat légitime qui demeure en dépit des tentatives du Maroc et de ses alliés , le premier acquis et le cadre à même de protéger la cause sahraouie contre toutes tentatives visant à remettre en cause le droit du peuple sahraoui à la liberté et à l'indépendance.
Il a rappelé, dans le même contexte, la résolution 1514 de 1960 relative à l'octroi de l'indépendance aux peuples colonises, indiquant que " toutes les résolutions de l'ONU y afférent soutiennent cette thèse. Pour l'ONU, la présence du Maroc au Sahara occidental est une occupation".
Désengagement du Maroc quant au processus de négociation par crainte de la défaite
Evoquant le processus des négociations, suspendus depuis 2006, M. Khatri a estimé que "le processus de règlement doit se définir sur la base des acquis du combat du peuple sahraoui en cas de reprise des négociations".
Il rappelé dans le même contexte que "le Maroc refusait, durant tous les rounds des négociations, d'aborder la proposition sahraouie, basée sur l'indépendance, ce qui est opposé complètement à sa thèse selon laquelle le Sahara occidental est +un territoire marocain+".
M.Khatri a souligné à ce propos que "la communauté internationale est désormais convaincue que la thèse marocaine ne pourrait être la base pour le règlement du conflit", appelant le Maroc à "trouver un terrain d'entente pour mettre fin à ce conflit".
Il a réaffirmé également que "les Sahraouis sont prêts à poursuivre la recherche d'une solution pacifique conformément à la légalité internationale".
"En dépit des pressions, nous restons attachés au processus pacifique, mais si le Maroc poursuit sa violation à la légalité internationale, nous n'aurons d'autres alternatives que celle du retour à la lutte armée", a-t-il mis en garde.
Le responsable sahraoui a appelé par ailleurs le conseil de sécurité de l'ONU à prendre une décision "ferme". "Si le Maroc n'adhère pas à cette approche, nous demandons au Conseil de sécurité de le sanctionner, car la reprise des hostilités ne sera dans l'intérêt d'aucune partie".
Revenant sur la visite du secrétaire général de l'ONU dans les territoires sahraouis que le Maroc avait "rejetée", M. Khatri a imputé "le refus du Maroc à ses craintes que Ban Ki-moon découvre la réalité de la situation dans les territoires sahraouis occupés ".
"Nous assistons une confrontation entre le Maroc et le monde y compris l'Union européenne (UE), le Conseil de sécurité et la Cour de justice européenne", a-t-il soutenu, ajoutant que cette dernière avait promulgué le 10 décembre dernier un avis juridique annulant l'accord agricole et de pêche entre le Maroc et l'UE.
Il a rappelé également que quatre pays européens ont adhéré à la décision de Cour européenne (Islande, Norvège, Suisse, Liechtenstein) en refusant des produits agricoles et halieutiques provenant du Maroc.
Concernant l'expulsion par le Maroc de la composante civile de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental (Minurso), M. Khatri a estimé qu'il s'agit "d'une immixtion dans les prérogatives du Conseil de sécurité et d'une décision irrationnelle qui défie la légalité internationale. Le Maroc qui poursuit son intransigeance, tend à se rapprocher des pays du Golfe, d'Israël et des Etats-Unis, alors qu'il bénéficie déjà du soutien de la France".
M. Khatri a déploré cette intransigeance du Maroc qui bénéficie, a-t-il dit, "du soutien des grandes puissances comme la France qui adopte une politique de deux poids, deux mesures en faveur du Maroc concernant la question du Sahara occidental".
Sahara Occidental : Chissano demande au Conseil de sécurité de fixer une date pour la tenue du référendum d'autodétermination
WASHINGTON- L'envoyé spécial de l'Union Africaine (UA) pour le Sahara Occidental, M. Joaquim Chissano a demandé mardi à New York au Conseil de sécurité de déterminer une date pour la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui.
Au cours d'une session du Conseil de sécurité consacrée au Sahara Occidental, l'émissaire de l'UA a demandé aux 15 membres de cet organe onusien de déterminer une date pour la tenue de ce référendum en les appelant à assumer leurs responsabilités en cas d'échec du processus onusien de règlement de ce conflit.
La réunion tenue à huis clos a fait salle comble, de nombreux représentants des pays européens, arabes et africains ont assisté au briefing de l'ancien président mozambicain, durant lequel il a plaidé avec ferveur pour la décolonisation du Sahara Occidental.
M. Chissano a également exigé l'annulation des mesures de rétorsion prises par le Maroc contre la Minurso en demandant le plein rétablissement des activités de cette mission onusienne.
En réitérant la position constante de l'Union africaine à l'égard de la décolonisation du Sahara Occidental, l'ancien président mozambicain a réaffirmé l'engagement de l'organisation africaine de continuer à être associée au processus du règlement de la question sahraouie comme c'est le cas pour les autres conflits du continent inscrits dans l'agenda du Conseil.
L'envoyé de la présidente de la commission africaine est revenu longuement dans son intervention sur la spoliation des richesses du Sahara Occidental par le Maroc qui continue à conclure des accords pour l'exploitation de ses ressources naturelles au mépris du droit international et avec la complicité de certaines entreprises étrangères.
Chissano a salué à ce titre la décision de la Cour de justice européenne qui a annulé l'accord agricole entre le Maroc et l'Union européenne, dont l'application représentait une violation du droit international.
Cette réunion d'information a été tenue malgré les pressions exercées par la France, l'Egypte et le Sénégal pour empêcher Chissano de faire son briefing au Conseil de sécurité.
Ces trois pays avaient déjà réussi à saborder l'année dernière la rencontre de M. Chissano avec les membres du Conseil de sécurité.
La réunion a été tenue à la demande du Conseil de paix et de sécurité de l'UA pour examiner le statu quo qui prévaut actuellement au Sahara occidental, selon la note de l'Angola, membre du Conseil de sécurité qui a travaillé pour assurer une réponse positive à cette demande.


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