Les Africains doivent trouver leurs propres solutions à leurs problèmes, dont celui de l'immigration, en investissant notamment dans l'''humain" et en privilégiant le partenariat entre les gouvernants et les sociétés civiles, a plaidé, lundi à Alger, le président d'honneur de l'Association internationale Soufi-Allaouia, Khaled Bentounès. "Le moment est venu pour travailler en partenariat entre les gouvernants et les sociétés civiles (...)" (Bentounès) "Les Africains doivent trouver leurs propres solutions à leurs problèmes, en ayant confiance en eux-mêmes, dans le respect des uns et des autres et en cessant de tendre la main aux autres", a préconisé M. Bentounès, à l'ouverture des travaux de la 2ème Conférence internationale des ONG africaines, membres du Conseil économique et social de l'ONU (Ecosoc). Qualifiant l'Algérie de "terre d'accueil africaine", l'intervenant a tenu à saluer la "constance" des positions de cette dernière pour une "Afrique meilleure", faisant savoir que les recommandations devant découler de cette rencontre seront versées au prochain Sommet international sur l'immigration, à l'initiative de l'ONU et prévu en décembre prochain au Maroc. La 2ème Conférence internationale des ONG africaines, membres du Conseil économique et social de l'ONU (Ecosoc) a débuté ce lundi, avec la participation d'environ 300 représentants venus de 30 pays africains, qui se pencheront notamment sur la question de la crise migratoire en Afrique. Co-organisée par le Parlement africain, la société civile et l'Association nationale des échanges entre jeunes (ANEJ), en collaboration avec le Collectif des étudiants africains en Algérie "Initiative Agenda 2063", cette manifestation est placée sous le thème: "Partenariat société civile public-privé pour l'entreprenariat et l'employabilité des jeunes, l'innovation et l'industrialisation inclusive et durable".