Près de 300 projets d'investissement dans le domaine de l'aquaculture marine et continentale, ont été validés durant les deux dernières années, a indiqué jeudi à Alger le directeur général de la Pêche et de l'Aquaculture au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Taha Hamouche. "Parmi les 491 dossiers déposés, 300 ont reçu les avis favorables et ont été validés par le Centre national de la recherche et de développement de la pêche et l'aquaculture (CNRDPA)", a déclaré M. Hamouche lors d'un atelier technique sur le développement de la conchyliculture en Algérie. Les investisseurs qui mènent ces projets ont déjà identifié les sites, réalisé les études nécessaires et sont prêt à commander le matériel, explique-t-il. Ces investissements font partie de 491 projets soumis aux autorités pour validation, d'un montant global avoisinant les 200 milliards de dinars. A ce titre, une mission d'appui technique au développement de la conchyliculture a été réalisée durant la période allant d'août 2017 à décembre 2018. Cette mission qui vise à renforcer les capacités algériennes en matière d'accompagnement des opérateurs privés dans les filières conchylicoles, s'inscrit dans le cadre du Programme d'appui à la diversification de l'économie DIVECO 2, financé par l'Union européenne. Outre les activités de formation, la mission a permis la mise en place d'un dispositif de suivi bio sanitaire des zones conchylicoles. Il s'agit de faire le suivi de la qualité de l'eau de mer et de la chaire de moule à travers des analyses microbiologiques, l'analyse des métaux lourds (plomb, mercure, biotoxines...), ainsi que des analyses de l'eau de mer (dosage de chlorophylle, étude du phytoplancton). Les participants à cet atelier ont recommandé de mettre en place un groupe de travail qui sera chargé de réviser et d'adapter les textes réglementaires liés à la salubrité des zones de la pêche et de l'aquaculture. Le développement de la filière conchylicole impose également de définir l'entité chargée de diriger et d'exécuter l'étude de salubrité des zones conchylicoles, ont-ils encore noté.