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75 ans après Hirochima, le désarmement reste un vœu pieux
Publié dans Algérie Presse Service le 06 - 08 - 2020

Le Japon commémore jeudi le 75 ème anniversaire des bombardements nucléaires sur Hirochima et Nagasaki qui ont plongé la planète dans une course effrénée à l'armement, accentuant le risque d'un affrontement nucléaire.
Jeudi les cloches ont retenti à Hiroshima pour marquer la première attaque nucléaire de l'histoire, alors que l'accès aux cérémonies a été réduit en raison de l'épidémie de coronavirus.
Le 6 août 1945, l'avion de combat américain B-29 Enola Gay a largué une bombe atomique sur la ville d'Hiroshima, tuant 140.000 personnes. Le 09 aout, trois jours après, les forces américaines larguaient une seconde bombe à Nagasaki qui avait fait 40.000 morts. Le Japon a capitulé et la guerre a pris fin le 15 août.
Dans un message diffusé jeudi à un moment où le monde est en proie à de profonds bouleversements, aggravés par une crise sanitaire mondiale sans précédent, le chef de l'ONU, a regretté que l'objectif d'éliminer les armes atomiques, formulé par l'ONU dès ses débuts, soit toujours inachevé.
"Aujourd'hui, un monde sans armes nucléaires semble de plus en plus lointain", a alerté le chef de l'ONU, relevant que le risque qu'elles soient utilisées, que ce soit délibérément, accidentellement ou du fait d'une erreur d'appréciation, "est dangereusement élevé".
Selon Guterres, les relations entre les pays détenteurs d'armes nucléaires "au nom de la sécurité", sont en train de virer "aux confrontations dangereuses et déstabilisatrices", alors que l'argent investi pour rendre ces armes encore "plus létales", serait mieux employé au service de la paix et du développement durable.
Peu avant cette commémoration, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Croissant-Rouge ont alerté cette semaine, sur le risque d'un affrontement nucléaire "aujourd'hui, plus tangible que jamais depuis la fin de la guerre froide".
"Les accords d'élimination des arsenaux existants sont abandonnés à mesure que de nouvelles armes nucléaires sont mises au point, mettant l'humanité sur la voie dangereuse d'une nouvelle course aux armements nucléaires", regrettent les organisations, en appelant les Etats à adhérer au Traité sur l'interdiction des armes nucléaires pour garantir que les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, "ne se reproduisent plus".
Ce Traité, a été signé en juillet 2017, par 122 sur 192 Etats. Mais pour pouvoir entrer en vigueur, il doit être ratifié par 50 pays. A ce jour, 40 ont franchi le pas.
Même si, "aujourd'hui, le spectre d'un conflit nucléaire semble appartenir au passé", pour ces organisations, "le risque que de telles armes soient de nouveau utilisées est élevée".
Commémoration particulière
Le président du CICR, Peter Maurer, a lui, déploré le fait que de nouveaux types d'armes étaient mis au point. Plus de 14.000 bombes atomiques sont recensées aujourd'hui à travers le monde, dont des milliers n'attendent qu'à être lancées.
Beaucoup de ces ogives sont des dizaines de fois plus puissantes que celles des engins largués sur Nagasaki et Hiroshima.
La commémoration cette année intervient dans un contexte particulier de la pandémie de coronavirus qui a contraint à limiter les hommages aux victimes de ces bombardements tragiques.
Elle s'est déroulé en présence des survivants de la bombe atomique dits "Hibakusha", et de leurs descendants, ainsi que le Premier ministre Shinzo Abe, des représentants officiels étrangers, la plupart portant des masques.
"Je m'engage à faire de mon mieux pour l'avènement d'un monde sans armes nucléaires et d'une paix durable" a promis M.Abe.
Pour sa part, le maire de Hiroshima, Kazumi Matsui, a estimé que "ce passé douloureux" ne devrait pas se répéter , appelant la société civile à rejeter le "repli sur soi" des nationalismes.
Le Japon dénombre encore aujourd'hui environ 136.700 "hibakusha", leur âge moyen est d'un peu plus de 83 ans, selon le ministère japonais de la Santé. Nombreux d'entre eux, sont devenus de fervents militants des causes pacifiste et antinucléaire.
Fin juillet, un tribunal d'Hiroshima a étendu la définition des survivants de l'explosion de la bombe atomique pour y inclure plus de personnes atteintes de la "pluie noire" radioactive, une décision de justice rare, prise 75 ans après l'attaque atomique américaine.
Ils devraient désormais bénéficier des prestations médicales accordées aux victimes de ce bombardement.
En date de mars, le gouvernement japonais reconnaissait 136.682 personnes en tant qu'hibakusha, en comptant ceux de Nagasaki.


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