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Journée mondiale de l'Afrique : une occasion pour faire le bilan des acquis réalisés et examiner les défis actuels
Publié dans Algérie Presse Service le 24 - 05 - 2025

Les pays africains célèbrent, dimanche, la Journée mondiale de l'Afrique, commémorant la fondation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) le 25 mai 1963, une occasion pour marquer leur attachement aux principes de l'organisation, faire le bilan du processus d'édification de l'Union africaine (UA) et examiner les défis actuels.
La signature, à Addis-Abeba, de la Charte constituant l'OUA, devenue UA en 2002, constitue une "étape marquante" de l'histoire et de la mémoire collective africaines, célébrée le 25 mai de chaque année par les peuples africains en mémoire à la création de cette organisation régionale, fondée sur le principe de la décolonisation et de la lutte pour l'exercice du droit à l'autodétermination.
Selon cette Charte, l'organisation est créée pour sauvegarder la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats membres, promouvoir l'unité et la solidarité entre les Etats africains, coordonner la coopération pour le développement et renforcer la coopération internationale dans le cadre des Nations unies, "unique voie" à même de permettre aux Africains d'édifier un continent "sûr" et "prospère".
Cette journée est devenue pour les Africains, l'occasion d'évaluer les acquis réalisés et examiner les voies et moyens de faire face aux défis actuels auxquels le continent est confronté.
Si l'organisation a œuvré, dès sa création, pour l'élimination des vestiges restant de la colonisation et de l'apartheid, contribuant au règlement pacifique de nombreux litiges liés aux frontières, il n'en demeure pas moins que le continent est, aujourd'hui, le théâtre de nombreux conflits armés, dont le plus vieux est celui au Sahara occidental.
Classé sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes depuis 1963, le Sahara occidental, dernière colonie en Afrique, attend toujours sa décolonisation, entravée par le Maroc, qui s'entête à renier ses engagements, pris en signant la Charte constituant l'OUA qui a insisté sur le principe de l'intangibilité des frontières héritées du colonialisme, et de refuser l'application du plan de règlement du conflit élaboré par l'ONU et l'OUA.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a affirmé, à ce titre, que "l'Afrique ne pourra tourner, une fois pour toutes, la dernière page de l'histoire du colonialisme qu'en permettant au peuple sahraoui d'exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l'autodétermination".
En plus du conflit au Sahara occidental, le continent fait face, aujourd'hui, à des défis multidimensionnels qui continuent de menacer la sécurité et la stabilité des pays et peuples africains, et sapent les efforts destinés à atteindre un développement durable et la prospérité légitime.
Des défis, notamment sécuritaires avec les conflits au Soudan, en Libye, en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine, mais aussi liés aux changements climatiques, aux ingérences étrangères et aux phénomènes du terrorisme et de la criminalité transfrontalière qui, en raison de leur expansion territoriale et de leur intensité croissante, sont devenus la principale menace à la sécurité, à la stabilité et au développement du continent.
L'indice du terrorisme mondial, publié en mars dernier par le groupe de réflexion australien "Institut pour l'économie et la paix" montre une expansion, en 2024, de l'activité terroriste au Sahel. Cette région, considérée comme "la plus touchée par l'activité terroriste", est désignée, également, "épicentre du terrorisme mondial".
Face à cette situation "inquiétante", l'Algérie, fière de son appartenance africaine, plaide pour des solutions africaines aux problèmes du continent, soulignant à chaque occasion la nécessité de privilégier le dialogue et la négociation pour un règlement pacifique des conflits.
-- Développement : un retard considérable à rattraper --
Alors que l'Afrique célèbre dimanche sa journée mondiale, le continent enregistre un retard considérable en matière de développement, que les experts expliquent par l'instabilité et l'avidité internationale pour ses ressources naturelles.
L'Afrique, qui détient 65% des terres agricoles à travers le monde, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), s'est pourtant dotée d'une vision ambitieuse, élaborée dans le cadre de l'Agenda de l'UA, connu sous le nom d'"Agenda 2063".
Cet agenda est composé de sept aspirations qui reflètent le désir de prospérité partagée, de bien-être, d'unité et d'intégration.
Il vise essentiellement l'éradication de la pauvreté, garantir une bonne éducation des citoyens, offrir un bon système de santé, créer la croissance économique, assurer la sécurité alimentaire et protéger l'environnement.
Par ailleurs, l'Afrique, qui subit de plein fouet les conséquences du changement climatique, menaçant l'avenir de millions d'Africains, ne cesse d'appeler à la mise en œuvre des décisions prises lors des différentes conférences mondiales sur le climat, notamment celles énoncées dans l'accord de Paris visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre le niveau "Zéro émission nette" dans la seconde moitié du 21e siècle.
En raison de sa contribution historiquement faible aux émissions de gaz à effet de serre, le continent réclame une indemnisation pour les dégâts causés par le réchauffement climatique.
Pour l'Algérie, acteur influent au sein de l'UA, le développement économique des Etats membres ne peut être atteint qu'à travers le renforcement de la coopération et la réalisation de l'intégration économique qui doivent devenir une "priorité".
Dans un message publié à l'occasion de la journée de l'Afrique, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réaffirmé l'engagement de l'organisation "non seulement à réparer les torts du passé, mais aussi à construire pour les peuples d'Afrique un avenir durable, fondé sur la paix, la dignité et l'égalité des chances pour tous."
"Jusqu'au bout, nous resterons mobilisés aux côtés de l'Afrique pour faire taire les armes, lutter contre le terrorisme et protéger les droits humains de toutes et tous", s'est-il engagé.
Soulignant que l'Afrique porte encore les stigmates des injustices passées, notamment "le spectre de l'esclavage, du colonialisme, de l'apartheid et du racisme systémique" qui hantent toujours le continent, et que "les Africains et les personnes d'ascendance africaine restent en proie à des inégalités profondément ancrées", Antonio Guterres a estimé que le monde doit "regarder en face cet héritage honteux".
A ce titre, il a demandé, une nouvelle fois, que soit "mise en place une justice réparatrice fondée sur la responsabilité, la réconciliation et l'équité".
Le Secrétaire général de l'ONU a rappelé, à cet égard, que le Pacte pour l'avenir, adopté en septembre, "invite instamment à accroître la représentation de l'Afrique, notamment au sein du Conseil de sécurité, et à réformer le système financier international pour qu'il puisse mieux répondre aux besoins des pays africains en matière de financements et d'allègement de la dette".
Il a mis l'accent également sur la nécessité de "soutenir l'action menée par l'Afrique pour développer le secteur des énergies propres et veiller à ce que les Africains soient les premiers à bénéficier des minéraux qui sont au cœur de la révolution des énergies renouvelables".


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