La riposte iranienne à l'agression sioniste s'est accentuée ces dernières heures, faisant subir d'énormes pertes à l'entité sioniste, alors que les appels des hautes autorités iraniennes à l'unité et à la résistance populaire se multiplient pour défendre la nation face à l'agresseur. Au septième jour de l'agression sioniste, le Guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'est adressé au peuple, l'exhortant à "ne jamais se laisser faire" et à "résister jusqu'au bout". "Ne laissez pas l'ennemi sentir que vous le craignez ou que vous vous sentez faibles face à lui. S'il sent que vous le craignez, il ne vous lâchera pas. Continuez avec la même fermeté que vous avez démontrée jusqu'à aujourd'hui", a-t-il souligné, affirmant que la victoire sera du côté de l'Iran et que l'ennemi sera défait. Pour sa part, le président Massoud Pezeshkian a affirmé que l'unité nationale et la solidarité aideraient le pays à surmonter toute crise. "Je crois que nous surmonterons chaque crise grâce à la solidarité et à l'unité nationales", a-t-il déclaré lors d'une réunion hebdomadaire de son Cabinet. Dans le même sillage, le conseiller du Guide suprême de la révolution islamique, Ali Laridjani, a appelé les Iraniens à redoubler de résistance et de persévérance face à l'agression de l'entité sioniste, affirmant que cette attitude est "la clé à même de permettre au peuple iranien de vaincre l'ennemi sioniste". Il a relevé que "la persévérance d'aujourd'hui repoussera l'ennemi, mais le manque de résistance permettra à l'ennemi de maintenir la pression", ajoutant que "le manque de fermeté face à l'ennemi prolongerait la guerre, de sorte que la société perdrait sa dignité ou serait contrainte de supporter davantage de pressions". Il a mis l'accent, à cet égard, sur "la nécessité pour tous les Iraniens de soutenir les forces armées", soutenant que "si l'entité sioniste sent une faiblesse, elle engagera immédiatement des négociations, car c'est un régime fragile et il est actuellement aux prises avec des problèmes internes". Attachement iranien à la voie diplomatique Alors que l'Iran a intensifié sa riposte aux attaques sionistes, les appels à la désescalade et à la retenue se poursuivent à travers le monde et plusieurs pays et organisations internationales ont exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre des mesures urgentes, conformément aux responsabilités qui lui incombent, afin d'apaiser la tension dans la région. L'Iran s'est toujours dit attaché à la voie diplomatique, mais a souligné qu'il continuera toutefois à exercer son droit à l'autodéfense. Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a confirmé, jeudi, son intention de rencontrer, vendredi en Suisse, ses homologues de la troïka européenne et le chef de la politique étrangère de l'Union européenne pour écouter et examiner les points de vue et initiatives à même de mettre fin à l'agression sioniste. Pressé d'agir face à l'agression sioniste contre l'Iran, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra une nouvelle réunion vendredi sur l'escalade de la situation au Moyen-Orient, a annoncé la mission du Guyana qui préside le Conseil pour ce mois de juin. Après une première réunion d'urgence la semaine dernière, cette nouvelle session, prévue vendredi à 10H00 (14H00 GMT) a été demandée par l'Iran, selon une source diplomatique.
