Plusieurs organisations estudiantines algériennes ont condamné la répression exercée par les forces d'occupation marocaines à l'encontre des étudiants sahraouis à l'Université d'Agadir après avoir organisé un sit-in symbolique sous le thème "Le serment de Gdeim Izik" le 19 juin courant, soulignant que ces actes reflètent "une dérive dangereuse visant à criminaliser la mémoire et à étouffer la voix estudiantine sahraouie au sein de l'université". Dans des communiqués rendus publics dimanche, les organisations estudiantines ont vivement dénoncé ce qu'elles qualifient de "comportement provocateur" et de "violation flagrante" du droit des étudiants à l'expression pacifique et à la défense de leur cause juste, estimant que ces faits illustrent "une politique systématique de musellement dans les universités marocaines et dévoilent le vrai visage de l'occupation dans sonrapport aux Sahraouis, y compris dans les espaces académiques". "En ciblant ces étudiants en ce timing précis et en leur infligeant des sanctions arbitraires pouvant aller jusqu'à l'expulsion, on ne parviendra ni à briser leur volonté ni a éteindre leur conscience militante", ont affirmé les organisations. Après avoir exprimé leur pleine solidarité avec les étudiants sahraouis, les organisations estudiantines algériennes ont souligné que la cause sahraouie est "une cause de libération juste" et que la voix des étudiants sahraouis est "la voix de la liberté et de la résistance légitime". Elles ont appelé "au respect des droits humains et des chartes internationales garantissant la liberté d'expression et l'action politique pacifique". Les organisations ont salué "la bravoure des étudiants sahraouis et leur attachement aux principes", exhortant les organisations internationales et les instances estudiantines régionales "à agir en urgence pour faire cesser les intimidations exercées à leur encontre". Elles ont souligné que "les tentatives de l'occupation d'étouffer la voix de la jeunesse sahraouie échoueront face à la volonté de lutte profondément enracinée chez les hommes libres", assurant que la cause sahraouie "demeurera vivante dans la conscience des étudiants algériens dans les enceintes universitaires tout comme dans toutes les tribunes libres".
