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La bave bollorienne ne ternira jamais la blancheur d'Alger
Publié dans Algérie Presse Service le 07 - 07 - 2025

Contrairement aux illusions entretenues par une extrême droite française revancharde, qui n'a jamais digéré l'indépendance de l'Algérie, Boualem Sansal n'a pas été concerné par la grâce présidentielle décrétée par le Président Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion du 5 Juillet.
Boualem Sansal reste, en réalité, prisonnier de ses propres fantasmes, bien plus anciens que son procès, et surtout, il constitue l'alibi idéal pour relancer, comme il fallait s'y attendre, une nouvelle campagne de haine et de désinformation contre l'Algérie. Derrière cette offensive, on retrouve la meute médiatique française, inféodée aux réseaux Bolloré, toujours prompte à s'acharner contre l'Algérie, son peuple et sa souveraineté.
Depuis des mois, éditorialistes à gages, chroniqueurs enragés et faux intellectuels reconvertis en pyromanes recyclent les mêmes éléments de langage : Sansal serait le symbole d'un régime oppressif qu'il faudrait "faire plier" par un chantage diplomatique à peine déguisé. Et tant pis si la France, grande donneuse de leçons, compte plus de 2.297 ressortissants derrière des barreaux à travers le monde sans jamais hurler au drame national.
Mais l'Algérie, elle, doit plier. Parce qu'elle ose juger, sur son sol et selon ses lois, un citoyen algérien de naissance, formé par ses universités, employé par ses institutions et retraité comme cadre supérieur de l'Etat.
Boualem Sansal n'est pas un otage : il a été jugé pour un délit relevant de l'ordre interne, lié à l'unité nationale, une ligne rouge pour tout Etat digne de ce nom.
Alors où est la France dans tout cela ? Nulle part, sinon dans une posture néocoloniale assumée par une partie d'une classe politique en mal de repères et qui persiste à conditionner les relations bilatérales à son niveau d'ingérence.
Derrière l'affaire Sansal, c'est une stratégie bien préparée qui se révèle au grand jour : raviver l'algérophobie pour détourner l'attention des véritables crises que connait l'hexagone. On agite le spectre de "l'Algérie ingouvernable", on recycle la nostalgie de "l'Algérie française", on ressuscite l'OAS à travers éditoriaux, tribunes et plateaux TV racoleurs.
Pascal Bruckner, dernier pitre en date, a appelé ouvertement, sur Figaro TV, à "kidnapper des diplomates algériens" et osé qualifier tout un peuple de "décervelé". Un discours de haine qui rappelle les relents pestilentiels des années 70, quand à Marseille, le racisme anti-Algériens culminait dans les agressions et les attentats, sous l'œil complaisant des héritiers de l'OAS.
En réalité, les chiens de garde de l'extrême droite et leurs relais Bolloré ne veulent pas défendre Sansal qui n'est qu'un prétexte, ils veulent surtout rallumer une guerre mémorielle, flatter l'électorat nostalgique et fournir un dérivatif commode aux crises bien réelles: fracture sociale, violences policières, intégration en panne. L'ennemi algérien, hier fellaga, aujourd'hui "dictature", reste leur chiffon rouge favori.
Qu'ils aboient donc. L'Algérie, elle, reste debout, fidèle à ses principes et jalouse de sa souveraineté. Boualem Sansal est une affaire algéro-algérienne. Les oukases parisiens n'y changeront rien. Sur leurs plateaux, ils peuvent éructer leur fiel: même la bave bollorienne la plus concentrée ne ternira jamais la blancheur d'Alger.
L'Histoire, la vraie, a déjà tranché : le temps des maîtres et des valets est révolu, et nul ne nous fera plier devant un passé qu'ils s'obstinent seuls à ressusciter pour nourrir leur rancœur.


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