Les ministres des Affaires étrangères (AE) de plusieurs pays arabes et musulmans, dont l'Algérie, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont condamné "avec la plus grande fermeté" les déclarations du chef du gouvernement d'occupation sioniste concernant le projet dit du "Grand Israël", affirmant que ces propos constituent "une violation flagrante et grave des règles du droit international" et "une menace directe pour la sécurité nationale arabe, la souveraineté des Etats et la paix et la sécurité régionales et internationales". Dans un communiqué conjoint publié vendredi, les ministres des Affaires étrangères de 31 pays arabes et musulmans, dont l'Algérie, et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, de l'OCI et du CCG ont condamné avec la plus grande fermeté les déclarations du chef du gouvernement d'occupation sioniste, relayées par les médias sionistes, concernant le projet dit du "Grand Israël", affirmant que ces propos constituent "une violation flagrante et grave des règles du droit international" et "une menace directe à la sécurité nationale arabe, à la souveraineté des Etats et à la paix et la sécurité régionales et internationales". "Réaffirmant leur attachement au respect de la légalité internationale et de la Charte des Nations Unies, notamment l'article 2, alinéa 4, relatif à l'interdiction de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, les pays arabes et musulmans continueront à prendre toutes les mesures pour consolider la paix et garantir la sécurité et la stabilité, loin des illusions de domination par la force", lit-on dans le communiqué. Les signataires ont, en outre, condamné avec "la plus grande fermeté" le feu vert du ministre sioniste extrémiste Bezalel Smotrich au plan de colonisation dans la zone E1 et "ses propos racistes et extrémistes contre l'établissement de l'Etat palestinien", les qualifiant de "violation flagrante du droit international et d'atteinte manifeste au droit inaliénable du peuple palestinien à l'établissement de son Etat indépendant et souverain sur les frontières du 4 juin 1967, avec El-Qods pour capitale". Ils ont réaffirmé "leur rejet total et leur condamnation de ce plan de colonisation et de toutes les mesures israéliennes illégales en violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité", rappelant "l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) qualifiant d'illégale l'occupation israélienne des territoires palestiniens et appelant à y mettre fin immédiatement". Les signataires ont également mis en garde contre "les politiques israéliennes d'annexion des territoires palestiniens et la poursuite par le gouvernement israélien extrémiste de sa colonisation expansionniste en Cisjordanie occupée". Ils ont aussi réaffirmé "leur rejet et leur condamnation de l'agression israélienne, du génocide et du nettoyage ethnique", tout en insistant sur "le cessez-le-feu dans la bande de Ghaza et l'acheminement inconditionnel de l'aide humanitaire pour mettre fin à la politique de la famine utilisée par Israël comme arme génocidaire". Opposant "leur rejet total et absolu au déplacement du peuple palestinien", ils ont appelé la communauté internationale à faire pression sur l'entité sioniste "pour qu'elle cesse son agression et qu'elle se retire totalement de la bande de Ghaza, en vue de créer les conditions propices à la mise en œuvre du plan arabo-islamique de reconstruction de l'enclave". Les ministres des AE et les secrétaires généraux de la Ligue arabe, de l'OCI et du CCG ont, par ailleurs, appelé "la communauté internationale, notamment les membres permanents du Conseil de sécurité, dont les Etats-Unis d'Amérique, à assumer la responsabilité légale et morale qui lui incombe pour faire cesser l'agression israélienne contre la bande de Ghaza et la dangereuse escalade en Cisjordanie occupée, assurer une protection internationale au peuple palestinien et lui permettre d'établir son Etat indépendant et souverain sur son territoire national, et demander des comptes aux auteurs des crimes commis contre du peuple palestinien".