L'heure est aux comptes en Angleterre après les émeutes sans précédant qu'ont connu Londres et les grandes villes britanniques, et alors que la police a commencé à arrêter un à un les émeutiers, les responsables du pays ont entamé un dialogue politique qui pourrait bien coûter leur place aux conservateurs au profit des travaillistes. Les mines défaites des membres du parlement et du premier ministre qui revenaient de leur congé, prouve sans l'ombre d'un doute que dégradation de la situation sécuritaire en Grande Bretagne, va au-delà de simples émeutes, mais ont montré « un autre visage de l'Angleterre ». Le premier ministre, David Cameron ne l'a d'ailleurs pas caché en déclarant que "certains segments de la société ne sont pas seulement cassés, mais également franchement malades ». Le premier ministre ne s'est pas trompé, puisque ceux ont commis des actes de vandalisme sont en majorité des jeunes, les policiers ont également été surpris en inculpant un éducateur et bénévole et la fille d'un millionnaire pour pillage dans des centres commerciaux. Si tous le monde s'est accordé à dire que le vandalisme et le pillage étaient en majorité le fait d'habitants de quartiers défavorisés et aux revenu limité, le débat oppose le gouvernement à l'opposition. Puisqu'alors que l'opposition pense que les émeutes résultent de la politique d'austérité adopté par le par le gouvernement Cameron, celui-ci déclare que les pilleurs sont des « bandits » qui doivent être punis. Il semble que le débat sur le qualificatif à donner aux émeutiers se soit étendu aux milieux académiques qui refusent de jeter l'entière responsabilité des émeutes sur le plan d'austérité du gouvernement, et évoquent d'autres facteurs socio-économiques, juridiques et culturels de la société britannique. Londres a connait par ailleurs sa deuxième nuit calme, même si le nombre de victimes a augmenté après la mort d'une cinquième personne. Il semble que le déploiement massif de la police dans plusieurs quartiers de Londres pour éviter tout dépassement, a contribué à ramener le calme dans la capitale britannique et dans les autres grandes villes. Dans le quartier de Lee High Road à Lewisham ou se trouvent des magasins et cafés d'algériens qui s'y rassemblent pour passer la soirée du ramadan. Les policiers qui effectuaient des rondes saluaient les algériens qui s'y trouvaient et qui, ils le savant, n'ont pas participés aux émeutes. Un officier de police à ce sujet salué la communauté algérienne pour sa discipline, ajoutant qu'a sa connaissance aucun algérien n'a été arrêté dans les émeutes dans les environs de Lewisham. La police britannique a en outre commencé a visionné des centaines d'heure d'enregistrements des caméras placés dans les rues, les transports publics les magasins et les centres commerciaux. Et a arrêté plus de 1500 personnes depuis le début des violences, dont 1051 à Londres seulement selon la police.
