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Sos une famille en détresse
Sa maison en haute casbah menace ruine
Publié dans El Watan le 18 - 12 - 2008

Son calvaire dure depuis treize ans, et il semble se prolonger à l'infini. Coincée entre les murs d'une vieille maison qui risque de s'écrouler à la moindre secousse, la famille Benaïssa ne sait plus à quel saint se vouer. Ses nombreuses demandes de logement et incessantes requêtes auprès des autorités locales demeurent sans suite.
Classée comme sinistrée depuis octobre 1995, cette famille -un vieux couple dont le mari souffre de la maladie d'Alzheimer et trois de ses enfants- n'arrive toujours pas à bénéficier d'un nouveau toit décent. En Haute Casbah, où elle vit depuis 40 ans, elle est connue pour être la plus ancienne famille habitant à la rue Kaddour Bourkika (ex-Sarrasins). « Nos voisins ont été relogés depuis plusieurs années. D'autres familles, qui se sont installées bien après nous, ont eu des logements sociaux. Et nous, nous sommes là à prier pour que les murs lézardés et fissurés de la bâtisse ne tombent pas un jour sur nos visages », peste Na Yamina, septuagénaire qui arrive à peine à marcher. Sa maison se limite à une pièce rectangulaire, séparée par un petit mur, d'une superficie ne dépassant pas les 40m2.
C'est à la fois le salon, la cuisine et la chambre à coucher. Vivant dans cette exiguïté depuis plus de la moitié de la sa vie, Na Yamina a fini par acquérir un « savoir » dans la gestion de l'espace. Ainsi, l'exiguïté ne lui fait pas peur. « J'en ai eu le dessus… », lâche-t-elle, sourire au coin de la bouche. Mais la fragilité de la bâtisse lui fait perdre le sommeil. « Avant de dormir, je fais ma prière comme si je ne vais pas me réveiller le lendemain. Surtout qu'à chaque réveil, La Casbah se retrouve avec un mur, une bâtisse en moins », souligne-t-elle, avant d'ajouter : « Il m'arrive souvent de me demander comment nous sommes encore en vie sous ce toit. Comment cette maison ne s'est pas affaissée sur nous. » Rien qu'à jeter un regard sur le toit de la maison et à contempler les murs, on constate l'ampleur du danger…Moisissures, humidité et détérioration des cloisons.
Les parois présentent de larges fissures aggravées par l'infiltration d'eau. Le rapport des services de l'urbanisme datant de 1995 fait état de la détérioration de cette bâtisse classée rouge. On voit bien le pourrissement des rondines et des solives, les traces de l'humidité et de l'infiltration d'eau et la chute des enduits. Un autre rapport établi en 2002 confirme celui de 1995 tout en soulignant la dégradation de l'état de la bâtisse qui nécessite une évacuation urgente de ses occupants. Le risque peut se transformer en drame. Il est précisé dans ce rapport que le plancher servant de support au toit présente des signes de dégradation importants, à savoir cassure de plusieurs rondines en leurs extrémités.
La surélévation de deux baraques sur la terrasse aggrave le risque, car cela fragilise davantage les structures porteuses. Autrement dit, une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête des membres de la famille Benaïssa qui, malgré les risques d'effondrement de cette bâtisse, y vit toujours. Car elle n'a pas où aller et ne dispose pas de ressources pour louer un toit plus sûr. Aujourd'hui, il ne lui resteplus qu'à prier pour sa survie…


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