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Réhabilitation du centre-ville de Sétif : Après les routes, les trottoirs
Publié dans El Watan le 04 - 11 - 2018

Citée en exemple, Sétif, qui fut jadis belle et propre, tombe en désuétude. La faute incombe incontestablement à ses gestionnaires d'hier et d'aujourd'hui.
La disgrâce n'a épargné aucun domaine d'une cité n'ayant de grande agglomération que le nom. Dénoncé depuis fort longtemps, ce déclin n'offusque personne. La décadence d'une ville où les espaces verts n'existent que dans l'imaginaire d'un jury basé à 300 bornes, est illustrée par des chaussées déformées et éventrées.
Pour se frayer un chemin dans ce bourbier, il faut slalomer entre les nids-de-poule, pas seulement dans la périphérie, mais au cœur d'une ville, obligée de composer avec les tiraillements qui enveniment l'atmosphère de la mairie tournant le dos à sa vitrine.
Ayant pourtant mobilisé des milliards de dinars pour la réfection de la route, les Assemblées des 15 dernières années n'ont pas injecté un centime dans la réhabilitation du centre-ville, principal témoin des grands événements vécus par la séculaire cité. Oubliant que l'état de la route fait partie des critères de compétitivité d'une agglomération, les nouveaux locataires de l'Hôtel de Ville ne font pas l'effort pour l'entretien et le replâtrage d'un réseau routier défoncé de partout. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la «contagion» frappe de plein fouet, les trottoirs de Aïn Fouara.
Pour avoir une idée sur l'ampleur des dégâts, il suffit de faire un tour du côté de la rue Valée, à proximité du Sfandji (le marchand de confiserie tunisienne) et du lycée Kerouani, pour ne citer que ces deux points. Pour faire diversion, on continue de pointer du doigt la réfection des réseaux (gaz – téléphone [fibre optique], eau) qui n'en finit plus. En remettant sur le tapis l'histoire des réseaux, la remise en l'état de la chaussée est toujours d'actualité. Pour preuve, les alentours des lycées Mohamed Kerouani et Malika Gaïd, situés à quelques encablures du siège de la wilaya, laissent à désirer.
Outrés par cet état de fait affligeant, des citoyens qui ne résident pas au centre-ville lancent des flèches et proposent des solutions durables : «Apparemment, la période du training (période d'essai) de la nouvelle équipe communale va s'éterniser. Inscrits aux abonnés absents, les nouveaux élus n'ont toujours pas investi le terrain. Comme ils n'ont pas de compte à rendre à leurs électeurs, ils prennent tout leur temps.
Dire que la situation d'une ville prenant l'eau de toutes parts frise la catastrophe. Avant de faire cas des trottoirs du centre-ville, il faut parler de l'insalubrité qui gagne de nouveaux espaces. Pour mesurer l'ampleur du laisser-aller, faites un saut à la placette et aux alentours de la grande poste. Pour qu'il puisse constater de visu, le mal fait à des coins historiques de la ville, on invite le wali à effectuer une visite inopinée à la rue Valée, à Zkak Etamara, à Langar, à la cité des Combattants et à d'autres coins. Si on parle de la situation dans laquelle se morfond le centre-ville, c'est que l'état de tout le chef-lieu de wilaya est dramatique.
Afin de mettre un terme au bricolage et à la dilapidation de l'argent consommé dans un carrelage bas de gamme, on doit obligatoirement bitumer les trottoirs, comme il est d'usage sous des cieux bien gérés.» C'est l'avis des Sétifiens, qui ne veulent plus être les dindons de la farce.


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