Ainsi, au niveau du chef-lieu de wilaya, des vides sanitaires sont inondés par les eaux usées dans les cités des 1 000 logements et des 16 logements, alors qu'à la cité Khaldi Chikh, les caniveaux et les rigoles n'existent pas. Enfin, il est recommandé le nettoyage et la désinfection des véhicules de transport en commun, surtout les bus. Pour ce qui est de Sidi Ben Adda, la cantine scolaire de l'école Okba Ibn Nafaa, qui sert 400 repas/jour, ne répond pas aux normes d'hygiène. Le douar Chafaâ, dont une partie des bâtisses vient d'être démolie et ses résidents relogés, demeure un facteur de risque d'épidémies alors que les vides sanitaires de la cité des 150 logements sont inondés. A Hammam Bou Hadjar, les logements de fonction des services des forêts sont dépourvus de réseau d'AEP et d'assainissement, mais encore il y a la présence d'amiante dans la construction. A Hassasna, la cantine scolaire menace ruine. A El Amria, le rejet des eaux usées de l'agglomération secondaire Kouamlia se fait à ciel ouvert vers l'oued Sidi Baroudi. Dans la commune de Aïn El Arba, les fosses septiques nécessitent un curage et un nettoyage. Dans la deuxième ville de la wilaya, Béni Saf, des canalisations sont à remplacer au niveau du plan 2, et la cité El Ghazir est dépourvue de réseau d'assainissement, alors que la cave au niveau de la cité HLM est inondée. A travers la commune d'Oulhaça, il a été relevé un débordement fréquent du réseau d'assainissement à Hedaheda, la panne depuis un mois de la station de pompage de Sidi Rahmoun et le non-respect de la chaîne de froid dans l'approvisionnement de la cantine scolaire.
