En effet dimanche dernier, et lors de l'émission hebdomadaire «Dimanche sportif» de la télévision tunisienne TV7, les Criquets ont poussé un grand ouf de soulagement en apprenant, mais surtout en voyant Yountcha Jean-Paul au Club africain de Tunis. En fait, profitant de l'intersaison et des fêtes de fin d'année, Yountcha a réussi à avoir son passeport sous prétexte qu'il allait se déplacer à l'intérieur du pays. Ce qui, bien sûr, n'était qu'une ruse. Le passeport allait lui servir pour traverser la frontière tunisienne où les dirigeants du Club africain l'attendaient pour l'engager immédiatement. Bessam El Mehiri, président du Club africain lors, justement, de cette émission, pousse encore le bouchon et provoque davantage les Algériens en leur proposant «une certaine somme d'argent raisonnable contre la libération de Yountcha». Autrement dit, il met le CABBA devant le fait accompli, espérant par la même occasion que les dirigeants du CABBA céderaient Yountcha, car sans la fameuse libération, il ne peut être qualifié en Tunisie. Les lois de la Fifa sont applicables partout et pour tout le monde. Fort justement de cet argument, Tebbakhi, le vice-président du Cabba compte se rapprocher du club tunisien pour essayer de trouver une issue à ce problème, la seule issue envisageable côté algérien étant la récupération de Yountcha, sinon on compte saisir les instances internationales. Il est vrai que Yountcha n'est pas à sa première tentative de fausser compagnie à ses camarades, puisqu'il profite à chaque fois pour traîner la patte et rejoindre à la dernière minute son équipe. Mais l'attitude des Tunisiens du Club africain, cette fois-ci, y est pour beaucoup, car il n'aurait jamais envisagé de traverser la frontière s'il n'avait pas reçu de solides garanties. Bordj pense et espère récupérer son joueur, d'autant plus qu'il a fini par récupérer Benchadi, clôturant du coup le feuilleton de l'été des voisins de l'Entente. Ce qui est de bon augure.
