Il est passé en laissant derrière lui un cortège d'espoirs, de réalités et d'incertitudes de tous les ordres propres à cette année 2007. Annaba l'industrielle, la capitale de l'acier, tout à la fois décriée et enviée pour la détermination de ses 650 000 habitants à réussir sa métamorphose d'une économie planifiée à celle de marché, s'ouvre au commerce extérieur et à l'exportation des produits hors hydrocarbures. L'extension de son port de pêche, le projet de réalisation de deux autres à Chetaïbi et à Aïn Barbar, celui en cours d'exécution du tronçon de l'autoroute Est-Ouest, de la future gare routière, un hôpital, un centre anticancéreux, un centre des urgences médicales… en sont les prémices. S'y ajoutent les deux importants projets touristiques récemment agréés. Il s'agit là d'un ancrage qu'à l'occasion de ce 1er mai, la wilaya de Annaba a voulu donner comme base de sa progression vers des jours meilleurs. Pour ce faire, elle a donné un aperçu général sur le nombre d'entreprises qui se sont installées sur le territoire de la wilaya. Le retour au port de Annaba de plusieurs compagnies étrangères de transport maritime, dont celles spécialisées dans le transport des hydrocarbures, sont d'autres prémices qui soulignent davantage la mise en orbite de la wilaya sur le développement économique local. Ainsi au moment où des candidats aux législatives, censés prendre en charge les aspirations de la population locale, parlent de projets utopiques de dimension nationale, les services de la wilaya sont plus réalistes. Ils ont pris en compte le fait que l'avenir de Annaba est, depuis toujours, indissociable de toute la région. A l'heure où l'on compte et recompte les inepties exprimées par certains candidats, les membres de la Commission d'aide locale à la promotion des investissements (Calpi) débloquent 39 nouveaux dossiers d'investissement. Leur concertation relève du même esprit que les actions engagées ces dernières années au bénéfice des 12 communes de la wilaya. Elles vont toutes dans le sens du programme quinquennal de réalisation de 1 million de logements et de la relance économique. Le premier devrait permettre d'éradiquer l'habitation précaire, le second est créateur de richesses et d'emplois.
