Une foule nombreuse, composée de membres de sa famille et de collègues journalistes et professeurs à l'institut des sciences politiques, a suivi la procession funèbre. Agé de 50 ans, Sekia, apprécié de tous, résidait à la cité El Merdja, à Baraki, et travaillait à plein temps à l'institut des sciences politiques, tout en collaborant dans la presse nationale. Après avoir obtenu un magistère à l'université d'Alger, Sekia a bénéficié d'une bourse qui le mènera en Grande-Bretagne, où il décrochera un magister à l'université de Bristol. A son retour, il travaillera à l'institut de Ben Aknoun et sera l'un des membres fondateurs du journal arabophone El Khabar où il exercera aux côtés du défunt Omar Ourtilène. Il participera, par la suite, à la création d'autres titres comme El Youm et Echibek, tout récemment. L'ayant côtoyé, M. Belhimer, journaliste au quotidien El Khabar, fera remarquer que l'homme était «l'intelligence même et avait le contact facile».