Trois ans de réclusion criminelle ont été infligés au dénommé L. Abdelhak (26 ans) pour avoir adhéré à un groupe terroriste armé. Le procureur général, lui, avait réclamé 20 ans alors que la défense a axé sa plaidoirie sur l'application de la loi portant réconciliation nationale et sur les incessants appels du Président de la République adressés aux terroristes à déposer les armes et rejoindre la société algérienne. Selon l'avocat de la défense, son client entre dans ce cadre puisqu'il s'est rendu à la gendarmerie de son propre gré après avoir passé un an et demi dans les maquis de Tlemcen. « Je suis monté au djebel après plus d'une année de déboires et de refus de la part de l'administration de me faire délivrer un document prouvant que mon père avait été tué par les services de sécurité afin de me faire dédommager dans le cadre de la réconciliation nationale », avait déclaré le prévenu à l'adresse de la présidente qui lui avait rappelé que, durant son séjour au maquis, il était en possession d'un fusil de chasse à canon scié, d'une bombe artisanale et de munitions. « Oui », lui répondra-t-il en ajoutant qu'il n'a jamais utilisé ses armes qu'il a d'ailleurs abandonnées après sa fuite du maquis. L'inculpé, qui se faisait appeler Mrouou el Kaïs et qui a affirmé qu'il n'a jamais participé à une quelconque action terroriste, s'était rendu le 11 septembre 2008 à la Gendarmerie nationale.
