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Le combat au quotidien
Publié dans El Watan le 21 - 04 - 2008


Une mission qui consiste à assister, orienter et veiller au bien-être des malades hémodialysés. Pour subir leurs quatre séances hebdomadaires, ceux-ci, au nombre de 400, et dont la majorité est issue de milieux démunis, sont répartis à travers les 6 centres de dialyse privés, dont un public. Contactée, l'association Saffa ne manquera pas de souligner les problèmes dont souffre cette frange de malades. Ces problèmes ont surtout trait à la prise en charge de ces derniers dans les centres de dialyse relevant du secteur privé. «La DSP a été sollicitée à maintes reprises pour une prise en charge conjointe avec le CHU de Annaba des analyses sanguines et des examens radiologiques ; à lui seul, le CHU n'est plus à même de supporter cette charge», indiquera le président de Saffa. Le retard mis par la caisse d'assurances (Cnas) dans la livraison des cartes à puce Chiffa, soit de un à trois mois, est une autre difficulté qu'a soulevée notre interlocuteur. De plus, malgré l'absence de solutions palliatives, cette institution a instruit les officines pour qu'elles ne livrent plus de médicaments sans la présentation de cette carte. C'est une démarche qui pénalise à plus d'un titre les hémodialysés qui se trouvent confrontés à un véritable casse-tête pour s'approvisionner en médicaments. Un autre problème a été soulevé par l'association : la non-application, par les sociétés de transport sanitaires, des dispositions du nouveau décret exécutif n° 07-218 du 10 juillet 2007, fixant les conditions, les modalités de prise en charge, les tarifs ainsi que la conformité des véhicules spécifiques aux dialysés. A cet effet, les membres de l'association exhortent les administrations concernées à effectuer des contrôles dans ce sens. Aussi, Saffa dénonce les manœuvres douteuses auxquelles s'adonnent souvent les transporteurs, qui ont tendance à obliger les malades à opter pour telle société de transport et pas pour une autre. A ce propos, l'association précise que les malades sont libres de choisir, à leur convenance, le transporteur ou le centre d'hémodialyse. L'implantation des fistules hautes, nécessaires à une certaine catégorie d'insuffisants rénaux, est l'autre contrainte qui s'ajoute au combat des malades. La pose de ces fistules, dont le coût avec cortex avoisine les 100 000 DA, ne peut être assurée que par des cliniques spécialisées en chirurgie cardiovasculaire. Ce qui constitue une très lourde charge pour les malades, d'autant plus que la convention liant la Cnas à une clinique privée de Dély Brahim, spécialisée dans ce type d'opérations, a été résiliée. Pour sa part, le directeur de la Cnas se défend, disant : «Des consignes ont été données aux officines pour ne plus livrer de médicaments sur la base des carnets de santé. Les malades chroniques peuvent acheter leurs médicaments et se faire par la suite rembourser auprès de la Cnas. Provisoire, cette mesure a été décidée à l'effet de pousser les retardataires à activer le dépôt de leurs dossiers, sachant qu'à l'instar de celles de 4 autres wilayas, la Cnas de Annaba est désignée comme centre pilote. Depuis plus d'une année, des efforts considérables ont été consentis par notre institution afin inciter les assurés à déposer leurs dossiers dans les délais nécessaires. Dans ce sens, une campagne d'information et de sensibilisation a été lancée à leur intention». Pour ce qui est de la résiliation de la convention avec une clinique privée d'Alger, le responsable précisera ceci : «L'implantation des fistules hautes n'est plus remboursable et ne figure plus dans les conventions signées entre la direction générale de la Cnas et les 5 cliniques privées spécialisées dans la chirurgie cardiovasculaire. A propos du problème afférent au transport, il faut savoir qu'en 2007, pas moins de 198 dialysés ont pu être pris en charge par la Cnas. Leur acheminement vers les centres d'hémodialyse a nécessité des coûts avoisinant les 40 MDA (millions). Pour le1er trimestre (2008) seulement, la caisse a dû dépenser 4,34 MDA. La Cnas est conventionnée avec 2 sociétés de transport sanitaire au niveau desquelles des visites de contrôle inopinées sont régulièrement effectuées par nos agents. En cas de manquement aux clauses contractuelles, les sociétés défaillantes seront soumises à de lourdes sanctions tel que prévu par la loi en vigueur». Par ailleurs, le problème d'interruption du programme de la greffe rénale reste, selon l'association, inexpliqué, d'autant que les deux premières interventions de greffe rénale ont été brillamment réussies par le professeur Kadi et son équipe du service urologie du CHU Ibn Rochd. Les malades s'interrogent sur les suites à donner à ce programme, malgré l'existence d'une dizaine de candidats potentiels à la greffe rénale avec donneurs. Contacté, le Pr. Kadi s'explique ainsi : «Ce n'est pas la compétence qui fait défaut, il s'agit tout simplement de l'indisponibilité des équipements adéquats; la greffe rénale relève de la chirurgie lourde, et ce n'est pas avec un matériel aussi vétuste qu'on peut l'effectuer. En tant que médecins, on n'a pas le droit de mettre la vie des malades en danger. J'ai établi une liste d'équipements nécessaires à ce type d'intervention. J'attends toujours».

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