Ce plan sera utilisé en cas de catastrophes naturelles ou technologiques afin de maintenir la communication entre tous les acteurs officiels et la société civile. La particularité de ce réseau, réside dans la mobilité, dans la mesure où un camion peut se déplacer sur les lieux de la catastrophe pour assurer le fonctionnement des lignes Internet, celles téléphoniques, le fax et le système DATA. Des postes terminaux seront installés dans plusieurs secteurs des wilayas afin de maintenir la communication. Ce réseau devrait s'étendre à plusieurs régions du pays, Annaba, Oran, Ouargla, Alger et Chlef. Constantine est à l'honneur, puisqu'elle a le privilège d'être la première sur la liste, compte tenu de la réunion de toutes les conditions favorables pour la mise en route du système. Aussi, il ne faut y voir là aucun traitement de faveur, dans la mesure où ce choix est justifié, selon le directeur central du développement des TIC. Notons que Constantine chapeaute et couvre, en cas de catastrophe, les wilayas de Mila, Khenchela, Oum El Bouaghi et Batna. Le 17 mai, Oran sera équipée de ce réseau. Cette forme d'organisation, qui est le fruit d'une prise de conscience quant à la nécessité d'être prêt à faire face à des catastrophes, comme celles de Boumerdes et Bab El Oued, serait opportune dans notre pays, selon le même interlocuteur, qui ajoutera: «Notre pays est sur une sphère sismique, les catastrophes peuvent survenir; celui qui veut survivre doit s'équiper». Cette technologie de pointe, implantée à la nouvelle ville Ali Mendjli, nécessite un savoir-faire afin d'en assurer le bon fonctionnement et la maintenance. Pour ce faire, une école de formation spécialisée a été ouverte à Oran. En attendant que les Algériens maîtrisent la manipulation de ce réseau, ce sont les Chinois qui s'en chargent. En vue d'informer la population sur ce réseau, une campagne de sensibilisation est prévue par le ministère de la poste et des technologies de l'information et de la communication.
