Une sympathique rencontre littéraire a eu lieu, ce jeudi passé, à la bibliothèque régionale, ex-Cathédrale d'Oran, à l'occasion d'une vente-dédicace animée par Maâmar Farah, chroniqueur au journal « Le Soir d'ALGERIE ». Entouré de lecteurs assidus du quotidien indépendant qu'il a fondé en compagnie de quelques journalistes amis dont Zoubir Souissi, l'ex-directeur de publication, Djamel Saifi, Mohamed Benderina et Fouad Boughanem, l'actuel directeur gérant et de quelques amis de la profession, l'auteur des succulents « pause-café », publiés quotidiennement sous forme de billet à la une d'un journal qui n'est pas loin de fêter ses vingt ans d'existence, a parlé, bien sûr, de sa carrière de journaliste, une carrière fabuleusement riche en péripéties, mais aussi de l'acte d'écrire et de témoigner d'une époque, une époque où peu de choses ont été dites, une époque où tout reste à dire. Guidé par ses livres-témoins et ses convictions d'homme du pays profond et des profonds bouleversements qui l'ont caractérisé ces quarante dernières années, Maâamar Farah évoquera le contenu de ses œuvres écrites comme on écrit ses espoirs déçus et ses espoirs renouvelés mais également d'autres sujets qui lui tiennent à cœur, des sujets de cet Algérien humble qui cherche à faire œuvre utile. Un Algérien qui dit ce qui lui plaît et ce qui ne lui plaît pas avec les mots de tous les jours, avec les mots de toujours que tout le monde comprend et apprécie pour la pertinence du propos. Dans une rencontre simple, sans fards, ni protocole ni fioriture mondaine, Maâmar l'écrivain, accompagné de Fouad Boughanem, était visiblement heureux. Heureux de rencontrer ses lecteurs qu'il ne connaissait pas, des gens anonymes. Comme quoi il suffit de peu pour rendre heureux un homme de plume qui sait communiquer ses appréhensions, ses douleurs et ses amours, mieux que tout le monde. Ses amours et ses coups de gueule pour les gens humbles comme lui, les gens anonymes. Ceux-là mêmes qui sont venus faire sa connaissance avant d'acheter ses livres pour lui signifier leur amitié mais aussi leur encouragement à écrire d'autres billets et d'autres livres.
