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Changements climatiques : La question est sérieuse
Publié dans El Watan le 17 - 10 - 2009


Copenhague : De notre envoyé spécial
Project Syndicat est une association de 450 éditeurs dans des journaux de 120 pays. Avec la contribution du gouvernement danois, elle a réuni des journalistes, des politiques et des scientifiques pour informer l'opinion mondiale sur la gravité de la crise à venir engendrée par les changements climatiques. Une crise sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Les organisateurs souhaitent que par une bonne information et une prise de conscience des enjeux, les opinions publiques fassent pression sur les politiques qui auront à prendre des décisions à la conférence des chefs d'Etat sur les changements climatiques qui se tiendra du 14 au 17 décembre prochain à Copenhague (COP 15).L'écologiste allemand, qui a animé l'une des trois conversations publiques du forum, l'a fait devant les éditeurs et journalistes conviés. A la discussion, ont participé Mohammed Hasan Mahmoud ancien ministre de l'Environnement et des Forêts du Bengladesh, Connie Hedegaard, ministre danoise pour le Climat et l'Energie, Yuriko Koike, membre du Parlement japonais et ancien ministre de l'Environnement et de la Défense, Pan Jiahua, directeur de l'Académie des sciences sociales de la Chine et David Sandalow de l'US Energy Département.
Les débatteurs s'accordent à dire qu'il y a de nombreuses possibilités technologiques, économiques et sociales pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre (GES) et atteindre l'objectif d'une hausse de seulement 2 degrés Celsius en 2050, comme cela a été fixé par le G8 cet été en Italie. Pour la ministre danoise, les décisions sont essentiellement politiques et c'est pour cette raison que la COP15, qui se tiendra du 14 au 17 décembre à Copenhague, doit réunir le plus de pays possibles et des représentants de hauts niveaux politiques, chefs d'Etat ou de gouvernement.
«97% des émissions à venir viendront des pays en voie de développement», affirme d'emblée le représentant des USA, qui ajoute que son pays est aujourd'hui dépassé par la Chine en taux d'émission de GES mais, souligne-t-il, «j'ai pu constater que la Chine fait des efforts considérables pour faire baisser ce taux de plus de 20%. L'objectif de 2050 est réaliste dans la mesure où on prend comme référence le taux d'émission par tête d'habitant. En outre, ajoute-t-il, il faut la distinction entre pays industrialisés, pays émergents et pays en voie de développement».«Nous ne sommes pas pour cette voie, dit le ministre du Bengladesh, nous sommes un pays de 150 millions d'habitants avec la densité démographique la plus forte au monde et avec les îles Maldives, nous souffrons le plus des changements du climat.
Il nous faut comparer les changements climatiques au naufrage du Titanic. Les voyageurs des premières et secondes classes, qui bénéficiaient des avantages du confort apportés par le progrès, ont fini par sombrer eux aussi. Ce qui s'est passé en Louisiane est également là pour prouver que la plus grande puissance du monde n'est pas à l'abri des catastrophes.»Pour le représentant de la Chine «l'EU et les USA souhaitent qu'on leur accorde des taux d'émission plus élevés parce qu'ils ne veulent pas renoncer à leur style de vie, ce qui ne donne aucune chance aux autres terriens. Nous sommes prêts à coopérer si nous maintenons la feuille de route de Bali».La représentante du Japon a mis l'accent sur les aspects sécuritaires qui apparaîtront avec la crise sans précédent qui se profile avec les changements climatiques. Les nouvelles voies de navigation, les nouveaux territoires libérés des neiges, des glaciers ou de la banquise et les migrations de populations. Il faut que les ministres de la Défense soit associés à la stratégie contre le réchauffement climatique. Toutefois, le Japon a décidé de faire baisser son taux d'émission de 25% par rapport à l'année de référence de 1990. Ce qui est parfaitement réaliste, ajoute l'intervenante.A Bangkok, disait Jairam Ramesh, le ministre indien de l'Environnement et des Forêts à l'ouverture du forum, la confiance s'est brisée parce les pays de l'EU se sont ralliés à la position américaine.
On a dévié de la feuille de Bali qui s'inscrivait dans le sillage du protocole de Kyoto. «Il faut rétablir cette confiance avant, pendant et après Copenhague.» A 7 semaines de la COP15, les positions sont encore éloignées les unes des autres. Le Danemark, déclaré meilleur élève pour l'utilisation des énergies renouvelables essentiellement, l'éolienne et la biomasse, a fait le pari de faire une réussite de cette rencontre, mal engagée malgré les propos rassurants et optimistes. C'est pour cette raison qu'avec Project Syndicat, le gouvernement danois n'a pas lésiné sur les moyens en organisant en avant premier ce forum d'un genre nouveau qui regroupe 300 éditeurs de 120 pays. Objectif : faire savoir et faire prendre conscience que c'est une affaire très sérieuse et forcer les politiques par leurs opinions publiques à la considérer en tant que telle.


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