«La superficie totale de la mise en défens est de 73276 ha employant 48 gardiens. La production initiale du parcours, qui était de 30 unités fourrage/ha auparavant, est passée à 200 unités fourrage après la mise en défens», nous dira le directeur du Haut commissariat de développement de la steppe de Saïda. Par ailleurs, la plantation pastorale de 14083 ha, qui consiste en l'introduction d'un matériel végétal rustique adapté au milieu steppique, garantit une offre fourragère au cheptel pendant les périodes de disette. Afin de couvrir les besoins en plants pastoraux (Atriplex), des micro-entreprises familiales ont été mises en place. Ainsi 8 pépinières ont été créées employant près de 60 ouvriers. Pour ce qui est de la mobilisation des eaux souterraines le HCDS a permis la réalisation de 50 forages et le fonçage de 2 puits, la réhabilitation de 29 puits et le captage de 4 sources ainsi que la création et la réhabilitation de 104 ouvrages hydrauliques. Le directeur reconnaît que, durant les années 2009/2011, le nombre de plants a visiblement diminué vu que les intervenants ne faisaient plus confiance au HCDS qui mettait énormément de temps à les payer. «Il s'agit d'un problème de gestion car tout est centralisé au niveau du HCDS de Djelfa», indique la même source. Pour ce qui est du siège du Haut commissariat de développement de la steppe de Saïda regroupant les wilayas d'El Bayadh, Béchar, Naâma, Bel Abbès, Tlemcen le sud de Mascara, le directeur a indiqué que cette structure a besoin d'un siège adéquat car l'actuel, un logement exigu au rez-de-chaussée d'un bâtiment, n'est pas en mesure de contenir une telle représentation de dimension régionale. Rappelons que la wilaya de Saïda dispose d'environ 120.000 ha de parcours qui se situent dans les communes de Maamora, Aïn Skhouna, Moulay Larbi et Sidi Ahmed. Quant au cheptel ovin, ce dernier est estimé à 65000 têtes.
