La population de Tazrourt, contrainte quelques jours avant le ramadhan à fermer la RN9 à la circulation une journée durant, peut pousser un ouf de soulagement. Certes d'autres revendications, dont l'alimentation en eau potable, ont motivé cette action de protestation ; mais l'état déplorable de la route en était le point nodal. Il faut dire que les autorités ont été avisées à temps de la situation du village et de la lassitude de la population quant à ce problème. A titre d'illustration, 30 minutes au lieu de 12 sont nécessaires pour rallier le chef-lieu de daïra à partir de Tarachoucht. Une correspondance a été adressée, à ce propos, par les associations socioculturelles Tazrourt, Bourbia, Assirem et Affara à toutes les autorités (APC, daïra, Wilaya, APW, DTP). Les rédacteurs ont motivé leur requête par l'importance que revêt ce tronçon de 7,6 km sur le plan du développement. Sont cités comme atouts le potentiel foncier de cette partie de la localité ainsi que sa vocation agraire et touristique. Y sont aussi déplorés comme conséquences de l'état de cette route, l'exode rural que connaissent les hameaux environnants ainsi que le coût élevé du transport pour les parents ayant des enfants inscrits au moyen et au secondaire ; n'ayant d'autre choix que de se déplacer quotidiennement au chef-lieu de daïra. Autre aspect important attaché à cette route, son rôle dans le trafic routier pour les automobilistes allant vers Sétif ou en venant, du fait de sa jonction avec les CW 15 A et CW 16 A, particulièrement pour contourner la RN9 en cas de sa fermeture sur l'axe Aokas-Darguina. A l'échelle de la daïra, il est également attiré l'attention sur le rôle que pourrait jouer le chemin qui relie les communes de Tizi n Berber et Aokas, pour les villages qu'il traverse : Tarachoucht, Ighil n Tezrourt, Ouaggaz, Aliouene, Tidelssin et Ansa.
