Il semblerait que la venue du ministre de l'Information, Nacer Mehal, qui a séjourné dans la capitale de l'est durant les deux journées du mardi et de mercredi serait derrière cet ajournement d'une visite très attendue dans le chef-lieu de la commune qui accuse beaucoup de retard dans les projets à réaliser. En effet, certains d'entre eux remontent à plus d'une décennie, à l'exemple de la salle omnisport érigée dans la zone urbaine d'habitation du nord (ZUHN) de la ville. Il en est de même de la crèche municipale sise dans la zone urbaine d'habitation du sud (ZUHS). Rien que pour ces deux projets ayant connu des arrêts prolongés dans l'exécution des travaux consécutifs aux défaillances des entreprises de réalisation, des bureaux d'études et autres aspects juridiques relatifs à l'assiette foncière, des années entières se sont écoulées pour rien. Les retards sont également signalés dans les travaux publics, concernant notamment l'échangeur de l'entrée de la ville au niveau du lieudit El Mouzina qui sera raccordé au tronçon de l'autoroute reliant le plateau de Aïn El Bey qui abrite l'aéroport Mohamed Boudiaf ainsi que la nouvelle ville Ali Mendjeli. L'inspection du wali concernera également les travaux hydrauliques qui s'éternisent au niveau des deux méga-cités dites 1039 et 1013 logements alors que les habitants vivent dans de véritables bourbiers engendrés par les dernières intempéries qui ont aggravé l'état de la chaussée et des trottoirs. Le stade municipal de football Abed Hamdani est inscrit dans l'agenda de la visite programmée notamment pour ce qui est des extensions des gradins et de l'amélioration sur tous les plans, y compris celui de la sécurité après que l'éclairage de la pelouse a été concrétisé, il y a déjà quelques mois. L'inspection du chef de l'exécutif de la wilaya concernera aussi l'aménagement de l'espace vert dit la pinède sis au centre de la ville dont l'entame des travaux accuse un retard. Pour rappel, cet aménagement est composé d'une piscine semi-olympique ainsi que d'autres infrastructures de détente et de loisirs qui font cruellement défaut à El Khroub. En bref, il s'agit de projets structurants pour la société dont les retards accumulés avec les restes à réaliser (RAR) des mandatures précédentes sont imputables à la bureaucratie de l'administration, le manque de compétence de la municipalité et surtout des services techniques de l'APC à qui l'actuel exécutif communal a donné plein pouvoir dans la réalisation des projets pour la satisfaction des besoins de la population.
