Le wali de Laghouat, Meguellati Ahmed, a procédé, mercredi dernier, à une visite dans la commune d'Aflou, où il a inspecté de nombreux projets. La première étape de sa visite était le groupe scolaire se trouvant dans le nouveau pôle urbain, où il a reçu des explications sur les projets dont la commune a bénéficié de différents programmes. En effet, le siège de l'APC et le marché de proximité sont deux projets accusant un retard flagrant alors que leur budget financier reste inexploité. «Environ 7 milliards pour les deux projets qui demeurent bloqués. Il aurait été préférable d'exploiter ce budget dans des projets utiles pour le bien des citoyens, comme le revêtement des routes ou les travaux de voirie», a déclaré le chef de l'exécutif. De nombreux jeunes se sont rapprochés du wali pour réclamer l'affichage de la liste des logements comme promis, selon eux, par les autorités locales. «La commission chargée a déjà préparé la liste et il ne reste que l'enquête, elle sera affichée dans les plus brefs délais», répond-il. Poursuivant sa visite, le chef de l'exécutif a inspecté le projet de réalisation d'un lycée de 1000 places, qui sera opérationnel dès juin prochain, ainsi que l'équipement d'un complexe Mère-enfant. «On est dans les dernières opérations, celles de l'équipement médical et de la bureautique», précise Meguellati Ahmed. D'autres projets ont été visités lors de cette sortie, dont ceux du tribunal et de la réhabilitation de la salle de cinéma, où il a ordonné aux responsables concernés d'avertir l'entreprise chargée de réaliser quelques travaux extérieurs. «Vous avez 48 heures pour l'informer, pour commencer les travaux, sinon on va résilier son contrat», insiste-t-il. Pour le projet de réhabilitation de l'oued Medssous, moult revendications ont été exposées au wali. Un jeune handicapé d'un club sportif pour personnes aux besoins spécifiques (Wiffak) a été empêché de s'approcher du wali pour réclamer une subvention. «Comme vous le voyez, j'ai essayé de donner seulement une demande écrite au wali, en vain. Notre club est le premier club des handicapés à Aflou, nous demandons au wali de nous équiper afin de participer au championnat national pour aveugles», réclame Araara Bachir, président de ce club sportif. D'autres jeunes ont dénoncé le commerce informel, où d'indus commerçants ont envahi l'espace d'un marché de 63 places disponibles, dont 6 uniquement sont exploitées et les autres comme vous le voyez exercent hors marché, nous a déclaré un des habitants de la cité Zoui Saïd. Cette sortie du wali a été clôturée par une visite des projets de réalisation d'une piscine et d'une salle omnisports et aussi d'une opération de réhabilitation d'une école primaire. «Les responsables de l'éducation doivent inciter les parents à constituer leur association, surtout que les procédures ne nécessitent qu'une autorisation», demande-t-il.
