Pour Nassima Berrayah, fondatrice et manager d'eBlink, entreprise spécialisée dans le e-Service, eBusiness & eMarketing au niveau de l'incubateur «Technobridge» du Cebit Parc de Sidi Abdallah, la création d'une start-up est venue concrétiser et rendre commercialisable et rentable l'idée du projet ou de l'application que j'ai développée pour répondre à un besoin constaté dans l'environnement, sachant que le domaine des TIC présente un avantage du fait de la possibilité de créer facilement un prototype (version de test) sans beaucoup de frais pour s'assurer de son utilité et de facto sa rentabilité. Toutefois, Nassima Berrayah déclare que la période de création a été un peu longue, car celle-ci a été faite via le dispositif Ansej et la participation aux diverses compétitions destinées aux nouvelles start-up (big company, business angels,…) reste le meilleur moyen de se procurer un financement. Quant à la question des freins et opportunités (économiques et sociales) que présente la création d'entreprise dans le domaine des TIC en Algérie, notre interlocutrice évoque les freins bureaucratiques et administratifs et l'absence de lois réglementaires dans le domaine. «Quand on a une nouvelle idée dans le domaine des TIC, le temps de la réaliser avec les conditions actuelles fait qu'elle elle ne sera plus innovante, mais au contraire dépassée. Dans les TIC, le facteur temps est très important», relève la Fondatrice eBlink. En outre, le retard de la 3 G constitue un frein majeur. En effet, elle affirme que les services n'ont pas vraiment d'utilité si l'utilisateur n'a pas de connexion permanente. Avoir une connexion sur son mobile h24 ouvrirait d'autres horizons dans le «e-service» et la qualité des solutions, que ce soit pour les entreprises ou les internautes.
