Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a souligné, dans une déclaration rendue publique hier, que les résultats de la réunion du bureau national avec le ministre de l'Enseignement supérieur ont été en deçà des attentes des enseignants. Cela, souligne le CNES, concernant la revendication se rapportant à la gestion démocratique des établissements de l'enseignement supérieur. Le conseil national du CNES, qui s'est réuni ce week-end à l'université de Bouzaréah en présence des représentants de 28 sections locales des établissements de l'enseignement supérieur, a pris acte, toutefois, de l'ouverture de quelques dossiers, notamment ceux ayant trait au partenariat social avec le CNES et au statut particulier de l'enseignant du supérieur. A ce propos, les enseignants disent attendre des initiatives concrètes pour leur concrétisation sur le terrain. Par ailleurs, le conseil national du CNES a adopté un plan d'action à court terme consistant en l'installation d'une commission nationale chargée de la collecte des propositions des différentes sections syndicales pour l'élaboration d'un avant-projet d'amendement du statut particulier de l'enseignant. Ce document servira de base de travail pour les journées d'étude sur le statut qui seront organisées par le CNES. Les enseignants du supérieur prévoient aussi d'envoyer une lettre au ministre de tutelle plaidant l'ouverture de négociations autour de la plate-forme de revendications du CNES et l'installation d'une commission mixte ministère de l'Enseignement supérieur-CNES pour la préparation de l'avant-projet relatif au statut de l'enseignant.
