Le tirage au sort de la Ligue des champions d'Afrique, effectué hier au Caire (Egypte), a donné lieu à un groupe B inédit, composé des trois représentants algériens, aux côtés d'El Merrikh du Soudan. Tout le monde s'attendait à deux équipes au maximum dans le même groupe, mais certainement pas trois. La CAF aurait pu éviter cette situation avec un tirage au sort dirigé. Ceci pourrait toutefois avoir des avantages comme des inconvénients. Les trois représentants algériens auront donc la chance de placer deux clubs dans le dernier carré, les chances sont égales dans la mesure où ils présentent un football identique et se connaissent parfaitement et en fin éviter les dépenses colossales dues aux longs déplacements. Les avis des responsables et techniciens algériens se divergent. Le coach de l'Entente de Sétif, Kheireddine Madoui, qualifie que cette situation de «un peu bizarre», mais estime néanmoins qu'elle présente «un certain avantage». «J'avoue que je souhaitais secrètement voir une des deux équipes algériennes figurer dans le groupe de l'Entente, mais pas deux. C'est un groupe difficile, mais c'est mieux que d'affronter les équipes des pays subsahariens», a-t-il déclaré après le tirage au sort. Son collègue de l'USMA, Billel Dziri, estime que c'est un groupe inédit. «C'est une première historique, avec un groupe inédit en présence de trois formations algériennes. Franchement, je m'attendais à la présence de deux clubs mais pas trois. Nous devons accepter ce tirage au sort, tout en essayant d'aller le plus loin possible dans cette épreuve. L'idéal est de voir deux clubs dans le dernier carré», a indiqué l'entraîneur adjoint usmiste. Idem pour le président d'El Eulma, Arras Herrida qui s'est dit étonné d'affronter deux clubs algériens en phase de poules. «Ce tirage au sort n'obéit à aucune logique. Nous aurions souhaité ne pas tomber sur deux autres clubs algériens dans un même groupe. La Confédération africaine aurait pu éviter un tel scénario», a regretté le président du MCEE.