Il coincidera avec la réouverture de la ligne maritime reliant les gares du port d'El Djamila (Aïn Benian) et celle de la Pêcherie, suspendue durant l'hiver, a indiqué M. Ouezane dans une déclaration à l'APS, en marge d'une visite d'inspection du wali Abdelkader Zoukh de plusieurs projets de réaménagement. Il a précisé que ce projet visait à combler toutes les lacunes enregistrées au niveau de cette structure et les usagers de la ligne maritime Pêcherie-El Djamila, inaugurée en août 2014. La nouvelle gare compte une salle d'attente couverte et climatisée, a-t-il rappelé, avant de souligner que des guichets pour la vente de billets ont été rénovés afin d'éviter toute bousculade et de faciliter le travail des agents au niveau de la gare. M. Ouezane a évoqué également le projet d'aménagement des restaurants existants au port maritime et qui seront prêts à accueillir les voyageurs et même les citoyens, ajoutant qu'un parking de 600 places sera bientôt opérationnel pour réguler le stationnement des véhicules au niveau du port et qui se trouve près de la gare de transport maritime. L'enveloppe de l'opération d'aménagement de l'axe de la Pêcherie à Alger, dont les travaux avaient débuté en novembre 2015, est estimée à plus de 170 millions de dinars. «La réception du projet est attendue en juillet prochain», a-t-il encore affirmé. Par ailleurs, le responsable a annoncé l'ouverture éventuelle d'une ligne maritime entre la gare de la Pêcherie et celle de Tamentfoust, à Bordj El Bahri, où les travaux sont encore en cours. La capacité globale des deux bateaux affrétés par l'Entreprise nationale des transports maritimes des voyageurs est de 670 voyageurs. Conflit maritime A Tamentfoust, lieu où se déroule la construction de la nouvelle marina devant accueillir les navettes en provenance de la Pêcherie d'Alger, n'a presque pas vu le jour. Selon les informations que nous avons obtenues, le projet de réalisation de cette ligne, lancée en grande pompe par le ministre des Transports, en présence du wali d'Alger, a été mis à l'arrêt pendant plus d'une année par l'Ecole de la Marine militaire basée sur les lieux. Le prétexte à ce blocage serait la présence à proximité d'une «zone militaire, et la cohabitation n'est pas concevable». Après intervention des pouvoirs publics ainsi que de la wilaya d'Alger, le projet a finalement été relancé pour le plus grand bonheur des plaisanciers, qui préfèrent en période des vacances d'été la brise marine et le bruit des vagues à l'automobile et au stress qu'elle engendre pour rejoindre le centre-ville. De ce fait, les plaisanciers et les voyageurs trouveront un plaisir en prenant le large à bord des bateaux affrétés pour l'occasion. En ce qui concerne les tarifs, aucune information n'a été donnée à ce sujet. Toutefois, le prix du billet serait de 50 DA, donc à la portée de toutes les bourses .
