« En janvier 2000 Ali Benouari, ancien ministre algérien délégué au Trésor, a recouru aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca pour créer une compagnie offshore, Beroll Group SA, enregistrée aux îles Vierges britanniques », rapporte le Monde Afrique dans une enquête publiée aujourd'hui lundi. Beroll Group SA, dissoute un an et demi plus tard, est « destinée à servir de paravent à la cession, au profit de Khalifa Bank, des actions qu'il détenait dans le capital de Société générale Algérie (SGA), la filiale locale du groupe français Société générale. Ali Benouari ne voulait pas que cela se sache », lit-on dans l'enquête signée Lyas Hallas, journaliste à Le Soir d'Algérie et membre de l'ICIJ. Parmi les Algériens cités dans les Panama Papers, on note les noms de Abdesselam Bouchouareb – qui garde son poste de ministre de l'Industrie malgré le scandale-, Najat Arafat, épouse de Chakib Khelil, et l'homme d'Affaires Issad Rebrab. On promet pour demain, des révélations sur le président du FCE Ali Haddad.
Le prix Pulitzer 2017 a été décerné à l'équipe de l'ICIJ. Lire : Les petites cachotteries de l'ancien ministre algérien Ali Bnouari