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Wilaya de Bouira : Le chômage lamine les jeunes
Publié dans El Watan le 24 - 03 - 2010

Avec des rétributions dérisoires, pour un travail à plein temps, des jeunes diplômés subissent une nouvelle forme d'exploitation.
En dépit de toutes ses richesses et les opportunités d'investissement qu'elle recèle, la wilaya de Bouira demeure loin d'offrir la possibilité d'un emploi décent à tous ses habitants. Aucun impact n'est visible sur le volet de la création d'emplois. La précarité et le chômage demeurent, pour ainsi dire, les maîtres-mots à ce niveau. Les plaintes des citoyens, des jeunes notamment, font tomber des nues et les discours triomphalistes des pouvoirs publics se trouvent, de ce fait, battus en brèche. Les différents dispositifs de soutien à l'investissement, à l'emploi et les différents projets publics lancés ces dernières années, censés être de vrais pourvoyeurs d'emplois, demeurent loin du compte si l'on s'en tient au nombre sans cesse croissant des demandeurs d'emploi. La centralisation du suivi des placements au niveau de l'Anem (Agence nationale de l'emploi), qui, à un moment donné, suscitait l'espoir, ne serait-ce que pour les nouveaux diplômés, n'a pas tardé de décevoir plus d'un.
Les jeunes bénéficiaires n'y voient qu'un sursis avant de revenir à la case départ : le chômage. Avec des rétributions dérisoires, et une soumission effrénée à un travail à temps plein (particulièrement chez les privés), certains jeunes n'y voient qu'une nouvelle forme d'exploitation qui, au final, n'arrange que les intérêts des employeurs. Certains, parmi les bénéficiaires du dispositif CID (contrats d'insertion des diplômés), regrettent d'avoir accepté ces contrats. La raison est toute simple, dira Ahmed, un jeune licencié en marketing.
Pour notre interlocuteur « nous avions été dupés au début en croyant à l'insertion, mais la suite n'a fait que nous déchanter ». Il ajoute que « les salaires sont minables comparativement au travail que nous effectuons chaque jour que Dieu fait. Et encore, le fait que nous soyons déclarés à la Cnas en vertu de ces contrats de misère, nous empêche de prétendre à des projets financés dans le cadre de l'Ansej, par exemple ». Un problème de taille en effet. L'exigence d'être radié des fichiers de la Cnas (caisse d'assurance) auprès des dispositifs de soutien à l'investissement (Ansej, Cnac, Angem) pèse lourdement sur l'avenir des nouveaux diplômés.
Ainsi, et sachant les charges découlant de la préparation d'un dossier auprès de l'un de ces organismes de soutien, il serait impossible de croire à l'aboutissement de ce dernier. L'ensemble des personnes que nous avons interrogées, souhaitent voir l'Etat réviser ce point pour permettre aux jeunes insérés dans ces dispositifs de l'Anem de monter leurs entreprises s'ils le désirent. Cet avis est même partagé par certains responsables de ces organismes publics qui nous déclarent, sous couvert de l'anonymat, que « des propositions allant dans ce sens ont été formulées par nos soins, mais l'on attend toujours la réponse des hautes autorités en charge du secteur ». C'est là donc, un point très important que les responsables compétents doivent impérativement prendre au sérieux. Sinon, il faut bien se rendre à l'évidence de l'inopportunité de ces différents dispositifs.
Lever les barrières qui empêchent les jeunes sans ressources d'aller loin dans leurs projets est, pour ainsi dire, une nécessité impérieuse si l'on veut d'une véritable politique de l'emploi. Les jeunes chômeurs en connaissent beaucoup, et ne croient plus présentement à l'efficacité de la politique actuelle basée initialement sur le social. Le même avis est partagé par les initiés qui croient que « la lutte contre le chômage ne peut être basée sur le populisme des mesures inopérantes, ni sur la prétention d'aide sociale, mais plutôt sur la création des richesses, seul moyen de prétendre juguler le mal ».


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