Un nouveau projet intitulé Amataf «Amezruy, Assigher, Taguri» pour l'apprentissage professionnel des jeunes sans emploi et leur insertion, a été lancé, vendredi, à Aourir, dans la commune d'Ifigha par l'association locale Ifri N'Dzaz et l'association Santé Sidi Houari d'Oran. Ce partenariat entre dans le cadre du projet «Forsa, l'apprentissage professionnel école de la 2e chance», financé par l'Algérie et l'Union européenne dans le cadre du programme national Afeq (adéquation-formation-emploi-qualification) du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Les groupes ciblés par ce projet associatif sont les filles et les garçons déscolarisés âgés entre 16 et 18 ans de la commune d'Ifigha et sa région, les élèves des établissements scolaires filles et garçons, les jeunes des maisons de jeunes et les membres de l'association Ifri N'Dzaz. L'objectif assigné à ce projet, selon ses initiateurs, est de contribuer à la lutte contre la marginalisation des jeunes déscolarisés en situation de chômage à travers l'apprentissage des métiers de réhabilitation du bâti et l'insertion socio-économique. Il s'agit également d'informer et de sensibiliser 350 jeunes scolarisés en voie de décrochage scolaire sur les alternatives possibles et les orienter vers une carrière socioprofessionnelle. Le but est donc de mettre en place un cursus d'apprentissage professionnel post-scolaire au bénéfice de 15 jeunes déscolarisés âgés de 16 à 18 ans, pour l'acquisition d'un métier en vue de leur insertion socio-économique. Il est attendu de ce projet l'orientation vers une carrière socioprofessionnelle de 350 jeunes des deux sexes et la formation de 30 jeunes, filles et garçons, dans les métiers traditionnels de la construction et la restauration de l'ancien bâti. Parmi les activités programmées dans le cadre de ce chantier-école : présentation le projet à la direction de l'éducation et à la direction de la formation professionnelle, formation des animateurs socioculturels, ainsi que des formateurs du projet, mettre les apprenants en stage pratique, concevoir le plan d'aménagement de la mosquée, réalisation avec les élèves des travaux de restauration sur le chantier école. Les organisateurs comptent honorer les bénéficiaires de la formation par des certificats d'honneur et d'aider les stagiaires à trouver du travail. «A la fin de chaque session on préparera des cérémonies de remise des certificats de qualification, des expositions d'ouvrages réalisés en présence des partenaires institutionnels. Une feuille d'information Amataf trimestrielle sera produite et diffusée. Notre projet œuvre à l'apprentissage professionnel des jeunes sans emploi et à leur insertion», a précisé Farid Madouche, président de l'association culturelle Ifri N'Dzaz du village Aourir.
