La RN75, qui traverse la ville d'Amizour, est quasiment délabrée, alors qu'elle sert de liaison entre Béjaïa et plusieurs communes et daïras du sud-est de la wilaya et de Sétif. Le tronçon allant de la station-service jusqu'au quartier Eucalyptus, à la sortie sud-est de la ville d'Amizour, est dans un état de délabrement avancé. La population d'Amizour, les automobilistes en particulier, et les voyageurs sont exaspérés par cette situation qui perdure depuis plusieurs années. Cette section routière est caractérisée par une multitude de nids-de- poules, des ondulations, des trous béants occasionnés par des travaux mal finis et des dos-d'âne qui ne répondent pas aux normes. Le visiteur peut aussi constater au moins trois points noirs sur le même tronçon, à savoir, le rond-point de la station des bus (ex-SNTV), le pont qui traverse l'oued et la partie qui part du siège de l'APC jusqu'au quartier Eucalyptus en passant par le tribunal et le CPA. Le bitume recouvrant les joints de chaussée du pont qui traverse l'oued commence à s'arracher du sol. Le même ouvrage présente des ondulations et des crevasses au milieu qui se remplissent d'eau en hiver, ralentissant la circulation. La ville d'Amizour qui dispose, en plus de cette route nationale névralgique, d'un hôpital très sollicité mérite à ce titre des voies de communication praticables. Le chemin communal, dit «la route de Boukhalfa», est traversé en large part par une dizaine de caniveaux étroits dépourvus de grillage. Il met en difficulté les visiteurs de l'hôpital et les malades transférés vers cet établissement. Seul le chemin de wilaya 21 A, dit «la route de la gendarmerie», qui va du commissariat de police vers la caserne de la même institution, a été bitumé il y a quelques mois.