Du 21 au 24 mars, des portes ouvertes sur l'arbre sont organisées au niveau de la maison de la culture Nouar Boubakeur sous le signe « Portes ouvertes sur les zones humides des Hauts-Plateaux de l'Est algérien », avec la collaboration des laboratoires de recherche sur les zones humides (université de Annaba, le centre universitaire d'Oum El Bouaghi et plusieurs associations de Aïn Fakroun et de Aïn M'lila). Le public a eu à s'informer sur l'existence des zones humides classées sites Ramsar. Ces zones sont au nombre de 4 et s'appellent Garaêt El Tarf (2400 ha), Guellif (24 000 ha) Garaêt Annk Djemel et El Maghsel (18140) et Chott Tinnsilt (2154 ha). Par ailleurs, après l'ouverture officielle des portes ouvertes, des conférences ont été données par les responsables du secteur, ainsi que des communications sur l'origine et la géomorphologie des sebkhate, sur la diversité biologique des zones humides, sur la biodiversité de la faune aquatique etc. Autant dire que la préservation de la faune et de la flore des régions dites zones humides s'avère impérieuse, à l'heure où la nature toute entière semble menacée par l'homme ou par d'autres facteurs. Les zones humides, avons-nous compris, représentent une ressource naturelle qui focalise l'intérêt des scientifiques. La wilaya d'Oum El Bouaghi dispose d'une superficie forestière de 75 484 ha, dont 21 148 représentant des forêts naturelles. Les superficies des zones humides en période de crue couvrent 160 000 ha, alors que la nappe alfatière représente 21 367 ha.
