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Restera-t-il du poisson pour demain ?
Journée mondiale des zones humides
Publié dans Le Maghreb le 03 - 02 - 2007

La Journée mondiale des zones humides commémore tous les ans, le 2 février, la signature de la Convention sur les zones humides, DU 2 février 1971 dans la ville iranienne de Ramsar, sur les berges de la mer Caspienne. C'est en 1997 que la Journée mondiale des zones humides a fait ses débuts prometteurs. En 1998, la deuxième journée JMZ avait pour thème l'importance de l'eau pour la vie et des zones humides pour l'approvisionnement en eau. "Du poisson pour demain, notre slogan pour la Journée mondiale des zones humides 2007, touche pratiquement chacun d'entre nous, où que nous vivions et quelle que soit notre activité. Pour un milliard d'être humains, le poisson, (y compris les mollusques et les crustacés), est la principale, voire la seule source de protéines et il fait partie du régime alimentaire de la plupart d'entre nous. Et pourtant l'état actuel des pêcheries mondiales est très préoccupant. Actuellement, les majorités de nos stocks de poissons marins d'importance commerciale et beaucoup de nos stocks de poissons des eaux intérieures sont surexploités où sont pêchés jusqu'à leurs limites biologiques. La demande de produits de la pêche devrait néanmoins continuer de progresser parallèlement à la croissance démographique mondiale. La plupart des personnes pratiquant la pêche sont des pêcheurs artisanaux, dont la subsistance et les moyens d'existence sont tributaires de l'avenir des pêcheries mondiales". Ce message du secrétaire de la Convention de Ramsar pour l'année 2007, est une occasion pour tout le monde de réfléchir à l'enjeu local et national que représentent les pêcheries, et d'établir ce lien essentiel entre la "santé et la bonne gestion des zones humides côtières et intérieures" et la durabilité à long terme des pêcheries. Le message envisage de multiples solutions aux problèmes actuels des pêcheries mondiales, comme en témoigne le matériel très divers prévu pour la Journée mondiale des zones humides. "Si certaines de ces solutions passent par la coopération internationale, nombre d'entre elles dépendent de l'engagement local et international. Le succès et les résultats de la Journée mondiale des zones humides dépendront de cet ingrédient primordial". Cette "saveur locale et nationale que vous pouvez ajouter au thème retenu pour cette année, afin que les objectifs que vous vous êtes fixés pour la JMZ traduisent réellement les problèmes actuels et contribuent à la recherche des solutions", écrit encore le secrétaire de la Convention de Ramsar. Il termine en souhaitant une Journée mondiale des zones humides 2007 "heureuse et productive. Agissons dès aujourd'hui, si nous voulons qu'il reste encore du poisson pour demain".

1 451 zones humides en Algérie
Ces zones humides qui représentent des espaces naturels font partie des écosystèmes les plus productifs de la terre et qui remplissent "gratuitement" de nombreuses fonctions précieuses tout en jouant un rôle important dans les processus vitaux en entretenant le cycle hydrologique. Elles abritent une faune et une flore très importante, notamment les oiseaux migrateurs. Le service de la protection de la faune et de la flore au niveau de la direction générale des forêts, a recensé au cours de l'année 2006, 1 451 zones humides dont 762 naturelles et 689 artificielles. Selon M. Mohamed Seghir Noual, responsable de ce service, ces zones sont très importantes à travers une valeur écologique très élevée. La Convention sur les zones humides, signée à Ramsar (Iran) le 2 février 1971, est un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l'action nationale et à la coopération internationale pour la conversation et l'utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. La Convention a, actuellement 150 parties contractantes qui ont inscrit 1 590 zones humides, pour une superficie totale de 134 millions d'hectares sur la liste de Ramsar des zones humides d'importance internationale. L'Algérie, qui a adhéré en décembre 1982 à la Convention de Ramsar, célèbre depuis cette Journée mondiale des zones humides soit le 2 février. La Direction générale des forêts qui est en charge des activités liées à la protection de la faune et de la flore entreprend diverses actions par rapport à ces zones et par rapport aux engagements internationaux de l'Algérie. Il s'agit très particulièrement l'actualisation du recensement de ces zones et le classement de 42 sites parmi ces zones sur la liste de Ramsar et qui représentent plus de 3 millions d'hectares de superficie. Selon M. Noual, ces zones ont une importance particulière. Elles entretiennent et enrichissent la biodiversité et où il y a beaucoup de faune. Il dit qu'il est vrai que des zones qui vivent des problèmes à l'instar d'autres espaces naturels, mais "c'est des zones un peu plus fragiles que les autres espèces. C'est pour cela, qu'il y a des actions un peu particulières". Concernant les zones classées au niveau international, M. Noual indiquera que les projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) seront inscrits dans ce cadre. Il s'agit de mettre en place des actions hydrauliques, agricoles, forêts etc., la prise en charge des préoccupations des populations dans ces zones et atténuer la pression sur les ressources naturelles. La protection des espèces de la faune en voie de disparition relève d'après M. Noual tout d'abord de la loi et les textes, mais ajoute-t-il "cela ne suffit pas, il y a un problème de sensibilisation". Hier au centre de Réghaïa, la direction générale des forêts a organisé une journée de sensibilisation pour les enfants et les adultes. Une action qui a été généralisée au niveau national. Il précisera que ces actions sont également élargies à la prise en charge des préoccupations des populations qui vivent à l'intérieur, autour et à proximité de ces zones et qui se caractérise par la mise en place de PPDRI. Le joyau de la couronne de la Convention sur les zones humides est la liste des zones humides d'importance internationale, ou "liste de Ramsar". Les pays membres ont l'obligation d'inscrire des sites sur la liste et de formuler et mettre en œuvre des plans de gestion, afin de préserver les caractériellements écologiques en d'autres termes, la bonne santé des sites qu'ils inscrivent. Dans cette perspective, l'Algérie semble avoir trouvé la bonne solution par la mise sur pied de PPDRI dans ces zones humides visant également à une totale prise en charge des préoccupations des populations qui y vivent dans cet environnement. Il convient de rappeler que le lac de Réghaïa a été classé, en juin 2003, dans la liste de Ramsar en zone humide d'importance internationale. Ainsi, il est reconnu que l'expérience du lac de Réghaïa, ouvert au public, a montré beaucoup de signes positifs notamment par la fréquentation du public et le respect des lieux.


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