Le nouveau coach des Lions de la Mina, Ighil Meziane, qui, il faut le dire, ne fait pas l'unanimité autour de lui, s'efforce à trouver la formule idéale pour réussir son coup de starter en championnat de Ligue 2 Mobilis, prévu dans les jours à venir. En effet, l'ex-latéral gauche de l'EN, qui a imposé un nouveau staff, se bat sur tous les fronts pour préparer son groupe, d'autant plus que le stage d'intersaison a accusé du retard. Ainsi, et au moment où les ténors de la Ligue 2, comme le WAT, le MOB, la JSMB, le MCE Eulma et autres sont à leurs dernières phases de préparation, le RCR se cherche toujours et est encore au stade des tests physiques. D'ailleurs, même Ighil semble convaincu de la difficulté de sa mission à la tête d'une formation qui a pris beaucoup de temps pour se dessiner. «Les cinq premières rencontres du championnat s'inscrivirent dans le processus de notre préparation», a-t-il déclaré, une manière de chasser la pression ou de se donner l'atout d'un éventuel échec de son challenge. «Même les conditions de travail ne sont pas, selon des témoignages, idéales» comme en témoigne la scène qu'a connue la dernière séance, où le président Hamri a été savonné par un parent d'un ex-joueur du club. Les propos acerbes lancés à son encontre ne l'ont pas laissé indifférent. «Dorénavant, les entraînements se dérouleront à huis clos, et toute personne qui osera dépasser ses limites sera estée en justice», a souligné le boss du RCR, en réaction aux comportements agressifs d'une partie des supporters sur les staffs et les joueurs. Tous ces paramètres laissent présager que les Lions n'ont pas et ne pourront pas réunir les atouts qui leur sont nécessaires pour concurrencer les grosses cylindrées de la Ligue 2. Les amoureux du club sont donc, encore une fois, appelés à patienter.