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Afrique du Sud : Jacob Zuma aujourd'hui à Alger
Publié dans El Watan le 25 - 05 - 2010

Le président de la République d'Afrique du Sud, Jacob Gedleyihlekisa Zuma, effectuera une visite de travail de deux jours à Alger (à partir d'aujourd'hui), à l'occasion de la tenue de la 5e session de la Haute Commission binationale de coopération, a indiqué hier un communiqué de la présidence de la République.
« Les deux parties procéderont à une évaluation exhaustive de la coopération dans ses différents volets. » Plusieurs accords et mémorandums d'entente, touchant à divers secteurs d'activité, seront signés au cours de cette session. « Nous sommes le peuple divin de l'arc-en-ciel. » L'archevêque sud-africain Desmond Tutu, résistant historique à l'apartheid, n'en finit pas de rêver sa « Nation arc-en-ciel ». La « nouvelle Afrique du Sud ». « On n'atteint pas la réconciliation en un jour. Regardez l'Allemagne, séparée pendant cinquante ans après la guerre. Nous, nous avons été séparés trois cents ans durant ! Et nous avons 11 langues officielles. Quand on y pense, nous avons été extraordinaires de parvenir à cette stabilité. Bien sûr, nous avons des problèmes, mais quel pays n'en a pas ? », affirmait, sobrement, le prélat de Johannesburg, prix Nobel de la paix (1984), et inénarrable président de la Commission pour la vérité et la réconciliation (Le Temps - de Genève - 5 juin 2009). Vingt ans après l'abolition du régime d'apartheid, instauré par les Afrikaners (minorité blanche) en 1948, la République d'Afrique du Sud a réussi, incontestablement, sa métamorphose démocratique. Elle est, aujourd'hui, le seul Etat démocratique dans un continent africain dévasté par les dictatures.
Zoom sur le pays de Nelson Mandela
La Constitution de l'Afrique du Sud, votée en 1996, progressiste et libérale, est considérée comme étant la plus généreuse en droits et libertés démocratiques. Elle interdit toute discrimination, protège la liberté d'expression, abolit la peine de mort... Le processus de réconciliation initié au lendemain de la libération, le 11 février 1990, de Nelson Mandela, – détenu 27 ans et 190 jours en prison, sur l'île de Robben – est devenu un paradigme en la matière. L'« amnistie en échange de la vérité » prônée par Mandela a pu désamorcer un conflit racial plusieurs fois centenaire. « J'étais enchaîné comme vous étiez enchaînés. J'ai été libéré et vous avez été libérés. Donc, si moi je peux pardonner à mes oppresseurs, vous le pourrez aussi. » C'est en ces termes que Mandela, élu président en 1994, exhortera ses compatriotes à pardonner les crimes de l'apartheid. Un an après, la Commission pour la vérité et la réconciliation est créée. Les audiences des comités des droits de l'homme et d'amnistie sont publiques, retransmises par les médias sud-africains. Plus de 20 000 victimes témoignent CVR. 7060 personnes confessent devant le comité d'amnistie des crimes commis sous l'ancien régime. « La réconciliation n'est possible que si nous partons des fondements de la vérité. L'amnésie peut être réconfortante, mais en fin de compte, elle empêchera la réconciliation plus qu'elle ne l'encouragera. » (Discours de l'archevêque Tutu du 21 octobre 1997).Loin de faire l'unanimité, les processus de réconciliation et la politique fondée sur la « discrimination positive » divisent les Sud-Africains.
Sur fond d'injustice sociale, l'édifice mis en place par le père de la « nation arc-en-ciel » est régulièrement mis à mal par des émeutes raciales. La fougueuse Winnie Mandela qualifie de « farce » le projet réconciliateur. « Il (Mandela) a accepté un mauvais accord pour les Noirs. Economiquement, nous sommes toujours exclus. L'économie reste très blanche. Il y a bien entendu quelques Noirs alibis, mais tant de ceux qui ont donné leur vie pour ce combat sont morts sans en avoir touché les dividendes. » La plus grande puissance économique en Afrique a encore fort à faire avec la persistance des inégalités entre Noirs et Blancs en matière de revenus, de logement, d'éducation et de santé. Plus de 20% de la population – 49 millions de Sud-Africains – vivent toujours dans les townships. Les chiffres officiels indiquent qu'environ 25% des Sud-Africains sont au chômage. La politique d'émancipation économique des Noirs amorcée par le gouvernement sud-africain n'y changera pas grand-chose. Deux ménages sur trois n'ont pas assez de nourriture, révèle une étude réalisée par des chercheurs de l'université de Western Cape. Alors que des millions de Sud-Africains noirs deviennent plus pauvres, beaucoup de leurs homologues blancs deviennent plus riches. L'apartheid « économique » subsiste, pire, prospère à l'ombre de la démocratie sud-africaine.


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