Alors que le phénomène va crescendo, aucune partie responsable n'a pris en compte les multiples embouteillages constatés aux heures de pointe à Souk Ahras. La rue Amirouche, celle de Victor Hugo et encore celle de Benbadis sont littéralement bloquées chaque après-midi à cause du nombre impressionnant des véhicules et un plan de circulation qui n'a pas encore été actualisé. Les aires de stationnement et autres parkings municipaux font défaut et les artères principales supportent le flux des véhicules en provenance des 26 communes de la wilaya. «Nous avons passé plus d'une heure à chercher un espace de stationnement sans jamais y parvenir», a déclaré un commerçant de Biskra en visite à Souk Ahras. L'avancée du béton et l'absence d'une conception urbanistique ont réduit à néant toute chance de libérer les routes des automobiles et engins stationnés quotidiennement aux alentours des institutions publiques. «La situation s'est compliquée avec l'apparition de quelques comportements négatifs chez un nombre de citoyens ; on en a ceux qui placent des pierres et des sacs devant leurs commerces en guise d'interdiction de stationner, ceux qui transforment la chaussée en lieu d'étalage de marchandise, entre autres», a témoigné un autre visiteur de la ville. Un élu de l'APC a quant à lui déploré le manque d'initiatives relatives à la prévention du pire. «Avec le nombre des véhicules et l'absence de quelques espaces vitaux tels que les parkings aménagés et alignés aux normes, la ville de Souk Ahras sera totalement submergée dans les prochaines années. Les solutions sont entre les mains du conseil communal et l'on ne se lassera jamais de rappeler que la commune est le premier canal de proposition», a-t-il indiqué. Les clients de la BNA pénalisés Des clients de la Banque nationale d'Algérie (BNA) ont pris attache avec le journal pour signaler un blocage en fin de semaine des opérations bancaires notamment celles liées aux salaires des employés des différents secteurs. C'était la veille du Mawlid ennabaoui et un nombre impressionnant de petits salariés sont rentrés bredouilles après une longue attente devant les guichets. Questionnés à ce sujet les préposés aux guichets ont affirmé que cette situation est due à une panne technique qui était déjà prise en charge.