La défaite des coéquipiers de Houcine Benayada sur la pelouse du stade du 24 Février 1956 a, semble-t-il, fait voler en éclats la fragile entente, en vigueur depuis quelques semaines, entre la nouvelle direction et l'entraîneur en chef, Denis Lavagne. En effet, c'est à la faveur des résultats positifs enregistrés par les Constantinois ces derniers temps que le directeur général, Rachid Redjradj, a décidé de surseoir à son projet de résilier le contrat du technicien français. Cependant, la contre-performance de samedi, face à une équipe de l'USM Bel Abbès qui restait sur deux défaites, a remis sur la table la question du renvoi de Lavagne, responsable, selon beaucoup de supporters, de cette situation, et ce, en raison du choix du onze entrant, notamment l'incorporation de Boucheriha à la place de Salhi et la titularisation surprise d'Aouedj, et également les changements effectués en seconde période. Concernant le déroulement du match, l'entraîneur a déclaré : « Bien que nous ayons entamé en force cette rencontre, avec un but d'Abid à la clé, les joueurs ont reculé en deuxième mi-temps afin de préserver cet avantage, ce qui a fini par nous coûter les trois points.» Aux dernières nouvelles, Rachid Redjradj aurait demandé au président du conseil d'administration de la SSPA, Saïd Naouri, de trancher rapidement la question de l'avenir de Lavagne à la barre technique, sous peine de se retirer des affaires du club. M. B.