Une vive polémique est déclenchée ces derniers temps autour de travaux de réalisation de caniveaux destinés à la collecte des eaux pluviales et inscrits par l'assemblée communale de Tiaret après le «recensement des points noirs dans la ville et devant atténuer les effets d'inondations». Polémique instiguée par des élus de cette APC, ces derniers n'ayant pas mis de gants pour «fustiger l'approche en matière de conduite de travaux» et pour laquelle ils auraient constaté des «malfaçons» si ce n'est la réalisation «d'horreurs» en lieu et place de rampes d'accès pour personnes handicapées qu'au moins deux élus auront constaté et porté à la connaissance du grand public. L'affaire fait grand bruit et les deux élus frondeurs ont été jusqu'à poster des écrits dont certains en usant d'airs narquois sur les réseaux sociaux. D'après ces élus avec lesquels on a conversé, «l'entreprise de réalisation ne réalise pas selon les normes admises» et outre ces rampes aux contours grotesques est venu s'adjoindre un autre détail d'importance. Selon nos interlocuteurs, «la pose de caniveaux s'est faite en juxtaposition sur un même métré alors que le bon sens aurait dicté de les éloigner pour une meilleure fluidité de l'écoulement», d'autant que dans cette partie de la ville au niveau du point noir dit Le Regina, toutes les eaux charriées depuis les hauteurs à partir du lieu la CIA la colline, les eaux en furie terminent la course au creux de l'équipement autoroutier, devenu lui aussi la risée des citoyens. Contacté pour en savoir sur cette polémique, Boutheldja Rabah, maire de Tiaret, précise que «les travaux conduits par le président de la commission éponyme au sein de l'APC sont suivis techniquement par un technicien de la direction des ressources en eaux» et que «l'entreprise de réalisation est tenu par un cahier des charges que les services techniques superviseront». Au-delà de cette énième polémique, il est loisible de constater que dans cette assemblée, on est loin de la symbiose, d'autant que ces tiraillements ont débordé du cadre.