La Chambre de commerce et d'industrie de Chlef (CCI) a pris l'initiative d'organiser une intéressante rencontre-débat entre les dirigeants de la formation professionnelle de la wilaya, un représentant de l'administration des impôts et des opérateurs économiques de la région, tenus de s'acquitter de la taxe de 1% de formation professionnelle depuis la promulgation de la loi 06-24 du 26 décembre 2006, contenue dans la loi de finances 2007. La journée d'explication des conditions et modalités d'application de cette taxe a eu lieu jeudi, au siège de la CCI de Chlef, en présence également des responsables de cette chambre et de cadres du Fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue (FNAC). Le directeur de la formation professionnelle de la wilaya a insisté sur la nécessité pour les opérateurs économiques de consacrer une part de leur budget de fonctionnement à la formation professionnelle de leur personnel, car cette exigence, a-t-il souligné, est extrêmement importante pour le développement de leurs entreprises, appelées à relever les défis économiques à l'avenir. Pour sa part, le responsable de l'administration des impôts a fait remarquer que les textes d'application instituant la taxe d'apprentissage et de formation professionnelle existent depuis 2007 et que tous les employeurs, hormis les institutions et administrations publiques, doivent consacrer au moins un montant égal à 1% de leur masse salariale aux actions de formation professionnelle continue et par apprentissage. Et cela, a-t-il précisé, depuis 2007, date de la promulgation de la loi relative à ces taxes de formation professionnelle. Et d'ajouter que ses services restent à la disposition des opérateurs en question pour leur fournir toute information complémentaire sur le sujet. Un débat s'en est suivi, au cours duquel les principaux animateurs des secteurs concernés ont répondu à toutes les questions soulevées par les opérateurs présents ou leurs directeurs des ressources humaines. En somme, cette louable initiative de la Chambre de commerce et d'industrie de Chlef a été très bénéfique pour ces derniers, en ce sens qu'elle leur a permis de clarifier et de lever les incompréhensions quant aux points majeurs concernant la mise en œuvre de ce dispositif liant les entreprises économiques au secteur de la formation professionnelle.