En dépit de leur interdiction lors de la célébration des fêtes de mariage par l'ex- wali de Tébessa, Ali Bouguerra, certaines gens à Tébessa continuent de faire usage de leurs fusils dans le milieu urbain jusqu'à une heure tardive de la nuit. Une impunité dénoncée via les réseaux sociaux, la radio locale et dans la presse écrite par les habitants de certains quartiers du chef-lieu, d'autant plus que la police est constamment absente. Ce fut le cas lors de chaque fin de semaine dans les différentes salles des fêtes de la ville. L'usage excessif des fusils demeure un cauchemar pour la population. Malgré les multiples plaintes déposées pour que cessent ces comportements, aucune autorité compétente n'a jusque-là bougé pour mettre un terme à cette «mauvaise» tradition. Ainsi, les habitants des quartiers Oued Nagues, la cité Amel et autres se sont plaints de l'utilisation du baroud durant la nuit, surtout pendant la saison estivale. Ces habitants continuent de dénoncer les tirs d'armes à feu de tous genres, y compris des pistolets automatiques. Pis encore, il y a une année, les riverains d'El Ogla avaient cru entendre des déflagrations d'une arme de guerre. A l'approche de l'été, les habitants de certains quartiers tirent la sonnette d'alarme contre ces mauvaises pratiques qui non seulement portent atteinte à l'ordre public et à la tranquillité des citoyens, mais représentent aussi un danger imminent. Les blessés et les décès causés chaque année par l'utilisation de ces fusils demeurent une meilleure illustration de la dangerosité de ces pratiques entrées depuis fort longtemps dans les mœurs de certaines régions.