Les ruelles du chef-lieu de Douéra sont littéralement envahies par les différents types d'activités commerciales informelles, gênant considérablement la circulation piétonne et automobile, a-t-on constaté. Au chef-lieu, en particulier dans la rue Mahdjoub et l'avenue Khamou Rabah, qui ceinturent l'hôpital, l'activité de l'informel prend des proportions alarmantes au point d'interpeller les riverains. «Notre commune s'est muée en un temps record, lui conférant des allures de marché à ciel ouvert. C'est devenu le carrefour du commerce informel», déplore un groupe d'habitants. Mais le plus dangereux pour ce type de commerce, c'est celui des produits alimentaires, où les produits laitiers et les fruits et légumes sont exposés à même le sol et au soleil. «Laisser ce type d'activités commerciales informelles prendre de l'ampleur est une atteinte à la santé du citoyen, à l'hygiène publique et à l'économie nationale», souligne une autre citoyenne rencontrée au marché informel devant la gare routière. L'intervention des autorités locales est plus qu'urgente, estiment plusieurs commerçants exerçant légalement à proximité de ces marchés communaux, d'autant plus que les structures commerciales telles que les marchés de proximité existent. «Déloger les marchands ambulants n'est pas une solution. Il faut plutôt les obliger les camelots à intégrer le circuit légal», suggèrent-ils.
