Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, a adressé lundi soir une correspondance aux différents présidents des fédérations, mais aussi à l'association de promotion et développement du sport féminin. Une autre copie a également été envoyée au président du Comité olympique algérien par intérim, à savoir Mohamed Meridja. Dans ce courrier, le ministre de la Jeunesse et des Sports déconseille fortement aux présidents et aux différentes fédérations toute modification des statuts, mais aussi le fait de «toucher» au système de compétition ainsi qu'à leurs règlements disciplinaires. «Il est interdit durant l'année électorale de procéder au changement ou la modification des statuts, du règlement intérieur, organisation générale (le système de compétition), règlements disciplinaires, ou même de procéder à des changements des cadres mis à la disposition des fédérations, également l'annulation, la création ou la réactivation de structures sportives locales à l'arrêt», note cette correspondance. La démarche du ministre s'inscrit, précise le même courrier, au respect de la loi 13-05, relative à l'organisation des activités physiques et sportives, et en application du décret exécutif 14-330, qui définit la manière de fonctionner des différentes fédérations sportives. Cette sortie du premier responsable du secteur du sport algérien risque de remettre en cause de nombreuses initiatives prises par les premiers responsables des Fédérations par rapport à la gestion de leur structure. Sid Ali Khaldi a, par ailleurs, tenu à rappeler que sachant que l'année 2020 est une année olympique, «il était interdit de procéder à la moindre modification dans leurs règlements intérieurs à l'approche des assemblées générales électives». Les présidents et les différents bureaux fédéraux devront, selon lui, passer impérativement par les urnes. Ils pourront de ce fait soit être reconduits ou à défaut passer le témoin à d'autres personnes, qui seront plébiscitées par les membres de leur assemblée générale.