Grand merci, tout d'abord au président Boualem Kharrous et à son brillant second, le dynamique Si Noureddine Labri, ainsi qu'au wali de Tipasa, qui a honoré de sa présence l'événement, malgré de sérieux impondérables. Respectueuses salutations aux autorités civiles et militaires, au citoyens de la ville de Koléa ; je cite le maire de la cité, le président de l'APW, les cadres des différentes institutions et établissements, dont le directeur de la maison de la Culture Ahmed Aroua, le directeur de Radio Tipasa, sans oublier mon fidèle compagnon Si Brahim Bahloul. Si on me demandait aujourd'hui quels souvenirs gardez-vous de cette soirée? Je vous répondrai immédiatement : tout, oui je dis bien sans hésitation : tout Comment oublierais-je le brillant texte de présentation ciselé et lu par Si Labri au nom de Dar El Gharnatia, dans lequel il fait le parcours des états de ma relation depuis longtemps avec Koléa et particulièrement avec Dar El Gharnatia. Comment oublierais-je l'atmosphère amicale, plutôt fraternelle qui s'est dégagée de cette soirée et se remarque par une symbiose avec la fine fleur de l'admirable cité qu'est Koléa. Comment oublierais-je l'ensemble orchestral majestueux qui a ouvert la soirée, présentée par un Shahrazade des Mille et Une Nuits. L'interprétation émouvante des différentes parties de la nouba prouve par la violente (intensité, ndlr) des cordes et l'allocution des solistes sortaient du cœur et n'étaient nullement une interprétation technique, y compris les éléments de la rythmique. Grand gravo au chef de mastodante ensemble artistique ce soir-là, le maestro Mohamed Chérif Saoudi, qui a su nous faire vivre une des belles soirées de l'Andalousie. Les très nombreux admirateurs mobilisés pour perpétuer ces instants par des photos souvenirs. Les cadeaux de toutes sortes resteront un témoin vivant de cette inoubliable soirée du 2 novembre 2018. Ils étaient nombreux ce soir-là, celles et ceux qui ont bravé les intempéries pour ne pas rater l'occasion. Les organisateurs avaient programmé cet hommage dans le cadre du Festival maghrébin de musique andalouse. Cette manifestation, initiée par Dar El Gharnatia, revient chaque année à Koléa. Les délégués du groupe marocain de Oujda, remarquant les nombreux cadeaux qui m'ont été offerts, m'ont à leur tour offert une très belle théière. C'est avant le repas final que je suis allé saluer les membres de l'Association musicale de Monastir (Tunisie). Ils étaient manifestement surpris de savoir que j'avais fait partie d'El Manar El Khadra et ainsi que de l'orchestre de Rachidia. Je me dois de mentionner une note d'excellence à la grande vedette tlemcenienne Lila Borsali qui a fait ce soir du 2 novembre, un tour de chant remarquable avec un groupe limité de musiciens percutants. Il y a 70 ans, au printemps de l'année 1948, j'étais à Koléa avec un groupe d'étudiants de la Zitouna pour présenter une pièce de théâtre afin de collecter des subsides à nos condisciples démunis. Je citerais parmi les «acteurs» Mouloud Kacem et Belkacem Henri dont le père nous a invités chez lui. Responsable de l'opération et son initiateur était notre grand frère disparu «Si Abdelhamid Mehri, priez pour lui, ainsi que mes camarades et pour moi-même, sans oublier ceux qui sont morts pour la Patrie». Hourrah 3 fois pour Koléa et pour Dar El Gharnatia avec mention spéciale pour l'ONDA et son directeur général, Si Sami Bencheikh El Hocine. Pensées émues et recueillement en souvenir du fondateur de Dar El Gharnatia, le défunt Si Mahieddine Ballouti et au conseiller littéraire et poétique, le défunt Si Slimane Annani. M'hamed Houaoura
