Sur les dix daïras de Souk-Ahras, cinq ont été touchées par le changement partiel opéré récemment à l'échelle nationale. Si le départ des uns était prévisible à cause des échecs pérpétrés des maires à faire preuve de performance, d'autres ont créé la surprise. M'daourouch, l'une des circonscriptions les plus importantes de la wilaya, secouée maintes fois par des protestations dans différents secteurs et prise également dans le collimateur de la machine judiciaire, est assimilée à une zone de turbulence où la purge devait être opérée. Les deux communes gérées par la daïra d'Ouled-Driss et où la tutelle administrative trouvait du mal à consolider les ponts du dialogue et de la concertation avec une population, pourtant, docile et disciplinée devait aussi aboutir au changement. La daïra de BirBouhouch porteuse de l'ambitieux projet de la zone industrielle et celle d'Oum-Laâdhayem et malgré les quelques performances enregistrées antérieurement et une présence sur le terrain, n'ont pas réussi leur coup d'éclat en ces deux dernières années durant lesquelles des constats plutôt sveltes ont été fait dans divers volets de la gestion courante des affaires des communes. Pour la daïra de Mechroha, c'est pratiquement l'un des rares responsables partants qui a suscité l'émoi auprès des habitants des deux localités qu'il avait à gérer, en l'occurrence Mechroha et H'nencha. Faudrait-il reconnaitre à cette daïra qui n'est pas des moindres une stabilité record et une implication meilleure dans le traitement des doléances des citoyens le long des trois dernières années.
