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Moyen-Orient : Décès de l'émir du Koweït
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2020

C'est avec une grande tristesse et un grand chagrin que nous pleurons (…) la mort de cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, émir du Koweït», a déclaré cheikh Ali Jarrah Al Sabah, ministre chargé des Affaires royales, dans un enregistrement diffusé à la télévision.
La télévision au Koweït avait interrompu ses programmes et diffusé des versets du Coran avant l'annonce officielle. Après son hospitalisation au Koweït le 18 juillet, le chef de l'Etat, arrivé au pouvoir en 2006, avait transféré «temporairement» une partie de ses pouvoirs au prince héritier, cheikh Nawaf Al Ahmad Al Jaber Al Sabah. Ce dernier, son demi-frère, âgé de 83 ans, devrait lui succéder. Cheikh Sabah s'était ensuite rendu aux Etats-Unis fin juillet pour continuer un traitement médical, selon les autorités qui n'avaient donné aucun détail sur la nature de sa maladie.
Il n'était pas clair dans l'immédiat si l'émir était toujours aux Etats-Unis au moment de sa mort ou s'il était revenu dans son pays. Il avait subi une ablation de l'appendice en 2002 et s'était fait poser un stimulateur cardiaque en février 2000. En 2007, il avait subi une opération des voies urinaires aux Etats-Unis. En septembre 2019, cheikh Sabah avait subi des examens médicaux après son arrivée aux Etats-Unis, entraînant le report puis l'annulation de sa rencontre avec le président américain, Donald Trump.
Médiateur
Cheikh Sabah était considéré comme l'architecte de la politique étrangère du Koweït moderne, en étant à la fois un grand allié des Etats-Unis et de l'Arabie Saoudite tout en entretenant de bonnes relations avec le rival de ces derniers, l'Iran. Son hospitalisation en juillet avait précédé celle du roi Salmane d'Arabie Saoudite, 84 ans, qui a quitté les Etats-Unis après y avoir passé 10 jours, pendant lesquels il a subi une ablation de la vésicule biliaire.
Après la mort en janvier du sultan Qabous d'Oman, c'est un autre médiateur influent qui disparaît dans une région marquée par des tensions avec l'Iran et la dispute, qui a éclaté en 2017, entre le Qatar d'une part et l'Arabie Saoudite et ses alliés d'autre part.
Dans ce dossier, cheikh Sabah a adopté une posture de médiation en appelant à une désescalade dans le Golfe. Sa mort «aura un impact profond, à la fois en raison de son rôle en tant que diplomate et médiateur régional, mais aussi comme figure unificatrice dans son pays», affirme Kristin Diwan, de l'Arab Gulf States Institute, basé à Washington. «Les Koweïtiens ont apprécié sa capacité à garder l'émirat en dehors des conflits et rivalités régionaux», ajoute l'experte.
Son règne a toutefois été marqué par des turbulences politiques, des manifestations et des arrestations d'opposants, mais aussi la chute des prix du pétrole, dont le pays dépend. Considéré comme un libéral, notamment sur les réformes économiques et sociales qu'il a menées et les droits des femmes, il a toutefois écarté la légalisation des partis politiques. La politique de son successeur ne devrait pas trop s'éloigner de la sienne, alors même que deux de ses voisins, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ont décidé de normaliser leurs relations avec Israël.
La normalisation reste très impopulaire au sein de la société koweïtienne, qui soutient largement le consensus qui prévalait jusqu'alors et faisait du règlement du conflit israélo-palestinien la condition à toute normalisation avec les pays arabes. «La priorité des dirigeants sera d'abord la stabilité interne puis celle de leurs politiques régionales», affirme Mme Diwan, soulignant que les élections législatives doivent avoir lieu d'ici deux mois et qu'aucun signe n'a été donné sur un changement dans la posture du Koweït sur la normalisation.


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